Marry the night
bastien & thomas

Le chemin jusqu’à l’appartement de Bastien se fait sans un mot. Au fond, il n’y en a pas besoin. Tout a été dit entre eux et les choses ne pourraient pas être plus claires. Ils se sont manqués et peu importe ce qu’il s’est passé durant ces dernières semaines, ça n’a pas d’importance. Ils se veulent, ils ont des sentiments l’un pour l’autre et peut-être même, pour Bastien c’est certain, ils ont besoin l’un de l’autre. Bastien le sait, Thomas le sait. Aussi, le silence qu’il y a entre eux n’est en rien gênant ou pesant. Ils marchent main dans la main jusqu’à la station de métro et même si les wagons sont remplis de monde, ils ne séparent pas leurs doigts, gardant toujours un contact entre leurs corps. Mais si le silence ne dérange pas Bastien, le jeune homme ne peut nier la tension qui s’y cache. Le soulagement de s’être retrouvés, l’envie irrépressible d’être le plus proche possible et l’avortement plus que désagréable de leur plaisir interdit dans la ruelle, tout ça ne peut mener qu’à une chose et l’un comme l’autre le savent. Bastien a plus conscience de l’anticipation qui se construit dans son bas-ventre et il a beau essayé de ne pas y penser, la présence constante de Thomas à ses côtés le ramène toujours à ce moment précis : celui où ils passeront la porte de son appartement et où plus rien ne les retiendra. Bastien est persuadé qu’ils n’attendront pas sa chambre. Il se connait suffisamment pour savoir qu’au moment où Thomas sera dans son appartement pour lui et rien que pour lui, il perdra sans aucun doute l’esprit. Le fait qu’ils sachent tous les deux ce qui va se passer quand ils arriveront à quelque chose d'incroyablement exitant et de légèrement érotique. La façon dont Bastien regarde Thomas est remplie de promesses. Finalement, le métro s'arrête et ils se retrouvent dans le cinquième arrondissement. « Mon appartement est à quelques rues de la station de métro. » précise Bastien alors qu'ils retrouvent l'air frais de la capitale. Il leur faut à peine cinq minutes pour rejoindre l'immeuble. Bastien compose le code qu'il a vite appris par coeur. « Je te le donnerai comme ça tu pourras venir me rendre visite quand tu voudras. » dit-il avec un léger sourire en coin. Ils montent les escaliers jusqu'au deuxième étage et très vite, ils se retrouvent devant chez Bastien. Ce dernier sort ses clés et la main presque tremblante, il dévérouille la porte de chez lui. Il la pousse, pénètre à l'intérieur et tire Thomas à l'intérieur et soudain, c'est comme si la tension électrique explosait et Bastien craque, littéralement. Il claque la porte et ne perd pas une seconde avant de pousser Thomas contre cette dernière, le faisant efficacement prisonnier entre son corps et le panneau de bois. Sa bouche s'écrase contre la sienne et il l'embrasse comme si c'était la dernière fois. C'est passionné et maladroit, leurs nez se cognent plusieurs fois et il y a certainement trop de dents mais ce baiser aussi imparfait qu'il est, Bastien ne l'échangerait pour rien au monde. Le brun est désespéré d'avoir plus, toujours plus et ses mains sont partout et nulle part à la fois. Dans le creux des reins de son petit-ami avant de s'emmêler dans ses cheveux puis de tirer sur sa veste pour avoir accès à plus de peau. « Trop de vêtements. » souffle-t-il contre les lèvres de Thomas avant de l'embrasser durement de nouveau. Le baiser dure moins longtemps cette fois parce qu'il y a toute cette peau qui appelle Bastien et il veut l'embrasser et la marquer et il sent presque étourdi par le désir qu'il ressent. A regret, il se détache légèrement de Thomas pour retirer sa veste qu'il jette à l'aveuglette dans l'appartement. Il s'attaque ensuite sans tarder à celle de Thomas qui subit le même sort, atterrissant sur le sol sans plus de considération. Bastien retourne embrasser le châtain avec autant de passion, ses hanches allant à la rencontre de celles de Thomas. Ses mains s'attaquent déjà au haut du châtain et en une minute il a disparu dans l'appartement, certainement perdu au milieu des meubles. Bastien s'arrête quelques secondes pour admirer ce corps parfait qui s'offre à lui. Avec révérence, il pense ses mains sur les abdos dessinés, appréciant la douceur de la peau, sa chaleur contre ses mains encore un peu froide. Il taquine gentiment les deux bouts de chair avant de se pencher et d'embrasser de nouveau Thomas mais plus doucement cette fois. Sa langue joue doucement avec sa consoeur, prenant son temps, électrisant chaque nerf de son corps. « Tu es magnifique, tu le sais ça ? Tu me rends complétement fou. » Il enfouit son visage dans le coup de Thomas et entreprend de laisser un suçon plus que voyant sur sa jugulaire, embrassant la peau encore et encore jusqu'à une marque rouge se dessine. Finalement, il remonte pour reprendre la bouche de son petit-ami avec la sienne et s'écarte juste quelques secondes pour retirer son propre haut. Tous les deux torses nus, le contact de la peau contre la sienne fait grogner Thomas. Il glisse ses mains sous les fesses de ce dernier et l'incite à enrouler ses jambes autour de sa taille. « Je suis pas sûr d'avoir le courage d'aller jusqu'au canapé. » murmure-t-il en mordillant sa lèvre inférieure.

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Le silence avait laissé sa place durant le voyage, Thomas n'avait rien à rajouter, ni même quelque chose à dire. Non, il préférait profiter du temps qui s'écoulait, de cette main qui serait la sienne. Il repensait à l'instant passait dans la ruelle, peut-être même un peu trop. La frustration planait encore, la frustration de s'être arrêté en si bon chemin, mais fond c'était une bonne chose, parce que les choses seraient plus intenses entre eux, ce qui ne l’était déjà. Le voyage lui paraissait long et court à la fois, d'une part courte, parce ce qu'il n'avait pas vraiment eu le temps de reprendre le fils de sa concentration un minimum de contenance. Et long à la fois, parce que son esprit était bien sûr ailleurs, il avait du mal à se concentrer sur le paysage qui se défilait derrière les vitres des wagons, quand il repensait encore à ces mains qui parcouraient son corps, où ces lèvres sur sa peau. Une sensation tenace. et qui perdure visiblement . La concentration n'était décidément pas présente. Ces pensées étaient ailleurs, si bien qu'il ne remarquait même pas qu'ils étaient arrivés à la station souhaitée. Il a fallu un certain temps à Thomas pour comprendre qu'il fallait descendre enfin disons que ces pieds fonctionnaient, mais pas son cerveau. En échange, il acquiesçait aux paroles de Bastien, l'informant naturellement qu'ils étaient bientôt chez lui. Le chemin à partir de là, ne lui semblait pas éloigner,l'air frais aidait Thomas revenir à l'instant présent. Et c'est sans difficulté qu'il suivait Bastien, ça lui semblait bien plus facile, rien que de savoir qu'ils n'étaient pas si loin. Un bâtiment se présentaient devant eux, les lieux étaient assez tranquilles, ça changeait d'où les frères Poquelin habitaient, il est vrai. Puis un sourire se dessinait sur le visage de Thomas, donc Bastien tenait vraiment à ce qu'il vienne régulièrement chez lui. Quitte à lui donnait son code. Ce qui résonnait comme quelque chose de concret, qu'il avait encore du mal à s'ancrer encore dans sa petite tête, parce que ça lui semblait irréel, depuis qu'ils étaient revus. Thomas monta les marches deux par deux, pour ne pas être distancé par Bastien et parce que l'empressement de l'un, l'autre donnait une certaine motivation dans les actions. Thomas ne faisait pas vraiment attention à la décoration qui se trouvait autour de lui, à vrai dire, il en avait rien à faire et surtout parce qu'il n'avait pas vraiment eu le temps. Bastien ne lui en laissa pas le temps et ce n'était pas plus mal, entraînait chez lui, Bloquait aussitôt contre la porte, ces lèvres chaudes s'abattit sur les siennes. Peu importe, la façon dont c'était fait, la force qu'il employait, intérieurement il avait quelque chose d'animal, existant, il adorait effleuré cette perceptive. Thomas s'accrocha à cette idée, ainsi qu'à la veste de Bastien simplement pour se coller à lui, son corps en perpétuelle demande. Ces gestes étaient aussi pressants que son partenaire, explorant chaque centième qu'il pouvait tomber sous ces doigts, avec une certaine envie. Toujours en manque, d'une envie qui lui semblait vital. Sa veste ainsi que son haut disparaissaient comme ils étaient venus, Thomas aurait pu se sentir assez complexé par rapport à la carrure à Bastien. Pourtant, rien qu'à son regard, à ces paroles, ces gestes, le réconforter, le rassurer même qu'au fond c'était bien lui qu'il voulait et rien d'autre. Son regard suivait le mouvement de ces lèvres, son souffle un peu à court. Encore abasourdit par leurs étreintes, sa tête s'inclina légèrement sur le côté laissant un accès adéquate à ces lèvres. « Je ne le savais pas jusqu'à maintenant ... C'est toi qui me fait sentir ainsi ...» Ces mots s'évanouissent entre ces lèvres, préférant laissait parler son corps, dans ces moments. Les frissons envahissent son corps, de plaisir, promenant à son tour ces lèvres sur le torse de son compagnon, parce qu'à ce moment-là, il avait ce besoin d'explorer ce qu'il l'avait vraiment désiré. Puis ces jambes s'enroulaient autour de sa taille, à sa demande. Lâchant un grognement sourd, mais audible. Dans un souffle, son front posait sur celui de Bastien, soulignant de son doigt cette lèvre qu'il mordilla, Thomas s'aventura à prononcer une vague réponse. « Moi non plus, le sol me semble plus prêt » Sur ces mots, Thomas se risqua à les faire tomber au sol, en se penchant vers l'avant, ces lèvres déjà à l'attaque sur ceux de Bastien. L'endroit ne lui importait peu, ce qu'il voyait au front, c'était de se sentir un peu plus avec lui. L'endroit était secondaire. Maladroit, pressé, son corps réagissait par pulsion. Thomas traînait ces mains sur le corps de son compagnon, descendant avec douceur et maîtrise sur ce qui faisait encore barrière leurs pantalons. Il était d'accord, il y avait beaucoup trop de vêtements entre eux, leurs corps.

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Thomas et Bastien échangent encore quelques mots qui les font frissonner l'un comme l'autre. Bastien peut sentir la chair de poule sur les bras de Thomas alors qu'il fait courir le bout de ses doigts sur ses biceps. Bientôt les mots sont de trop alors qu'ils sont tous les deux torses nus, à s'embrasser comme si la Terre allait bientôt s'arrêterde tourner et qu'ils ne leur restent plus que quelques minutes. Les jambes de Thomas sont autour de la taille de Bastien et à cet instant, le brun sait qu'ils ne pourront jamais atteindre le canapé. Lui du moins n'en a pas le courage. Il a besoin de sentir le corps nu de son petit-ami contre le sien le plus vite possible et au fond ça n'a rien à voir avec le plaisir sexuel. Il a juste besoin de savoir que Thomas lui appartient et qu'il appartient à Thomas. Et cet acte si intime, s'offrir l'un à l'autre, c'est sans doute une des plus belles preuves de confiance qu'on puisse donner. Cette envie de sentir l'autre contre soi, dans sa tenue la plus simple et cette connexion si puissante entre leurs deux corps... Bastien veut la retrouver cette sensation, cette connexion et il en a besoin, maintenant. L'envie le dévore de l'intérieur et il ressert sa prise autour du corps enroulé autour du sien. Il sourit à la réponse de Thomas, front contre front, leurs regards perdus l'un dans l'autre. Ils sont sur la même longueur d'onde et cette idée fait frissonner Bastien au plus profond de son être. Il hoche la tête et soudain, Thomas l'embrasse de nouveau alors qu'ils finissent par terre, son petit-ami au-dessus de lui. Bastien répond avec ardeur aux baisers qu'il lui donne, laissant trainer ses mains dans son dos, un inconstant aller-retour entre les cheveux à la base de sa nuque à sa chute de rein plus que parfaite et Bastien ressent toujours cette faim qui le rend fou. Il étouffe un grognement quand la main de Thomas dérive sur son ventre et son pantalon. Mais elle est bien trop lente à son gôut et Bastien attrape le poignet de Thomas pour l'arrêter. D'un coup de hanche, il renverse leur situation et il se retrouve surplombant le plus jeune. Il observe Thomas quelques secondes, le souffle court, les pupilles dilatées, les joues rouges et les cheveux en bataille. Il écrase ensuite de nouveau ses lèvres contre celle de Thomas alors que ses mains migrent au sud et s'attaque à la ceinture du pantalon du brun. Il la tire des passants d'un geste sec avant que ses doigts ne s'affairent aux boutons, à la braguette et Bastien est trop perdu dans son propre plaisir pour faire des sentiments et baisse le pantalon et le boxer de son petit-ami, ils prendront leur temps une autre fois. Il descend les vêtements le long des jambes du brun et bientôt, il cogne contre ses chaussures. Il grogne de frustration et d'un geste expert les enlève et à la suite suivent ses chaussettes, pantalon et boxer. Bastien dépose un rapide baiser sur les lèvres de Thomas avant de se relever pour enlever à son tour son pantalon et le reste de ses vêtements. Pas gêné pour un sou de sa nudité, il se rallonge vite auprès de son petit-ami et bientôt ils s'embrassent de nouveau, toujours aussi passionnés. Bastien ne peut retenir le gémissement de pur plaisir qui lui échappe quand leurs corps nus se rencontrent. Bientôt, ce n'est plus qu'un concert de sensation et Bastien n'arrive plus à aligner une pensée cohérente. Leurs corps glissent l'un contre l'autre et il a l'impression que les mains de Thomas sont partout et nulle part à la fois. Les siennes parcourent toute la peau qui s'offrent à elle, mémorisant chaque endroit comme s'il apprenait une carte. Ils s'embrassent encore et encore jusqu'à ce que le feu dans ses poumons devienne insupportable et Bastien s'écarte pour déposer des baisers sur toute la peau qui se trouve à disposition. Tout est de plus en plus fou, un brouillard de plaisir et de gémissements alors que leurs corps s'épousent parfaitement. Bientôt, le feu dans son bas-ventre menace d'exploser. Bastien ne veut pas que ça s'arrête, il en veut plus, toujours plus. Sa bouche dévore toute cette peau blanche et laisse des marques partout quand ses mains s'affairent à tirer le plus de gémissements de la bouche de Thomas, tellement apétissante que Bastien retourne la clamer avec la sienne. Ils s'embrassent encore et encore et le monde tourne autour de Bastien alors que le plaisir menace d'exploser. Il presse son corps contre celui de Thomas un peu plus et quand il est sûr que son petit-ami a atteint l'apogée, Bastien vient à son tour, s'écroulant sur le côté pour ne pas écraser Thomas. Il a le souffle court et se sent collant mais il s'en fiche comme de son premier biberon parce qu'il se sent heureux que son coeur se gonfle de bonheur à chaque fois qu'il respire. Il attire Thomas contre lui, déposant un baiser sur son front. « C'était pas mal pour un premier round. » déclare-t-il en rigolant légèrement. Bastien sait que ça ne sert à rien d'aller se doucher ou de se rhabiller parce qu'il ne pourra pas longtemps résister à cette envie de sentir son petit-ami aussi intimement contre lui. « Tu m'as tellement manqué. »

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Des regards, des gestes c'est tout ce qu'ils marchaient entre eux. Les mots semblaient inutiles, superflus dans ce contexte. Cela marchait ainsi entre Bastien et Thomas l'un, ils avaient les regards et les gestes pour s'exprimaient, se comprendre et dans ces cas-là, cette expression qui primait entre eux. Pour Thomas qu'ils arrivent ou non dans un endroit un peu plus confortable lui importait peu. Ce qu'il voulait au fond, c'est simplement Bastien peu importe l'endroit. Contre lui, sur lui, sa peau contre la sienne, sentir la sensation d'être qu'à lui, c'était réellement ce qu'il avait envie. Inconsciemment, Bastien avait pris une place dans sa vie. Ces lèvres toujours écrasaient sur les siennes, il se sentit pour une fois libre de toute entrave que pouvait engendre une vie, simplement être lui. Sa peau chaude effleurait la sienne faisant frissonné la sienne. Sa main migrait vers le pantalon de Bastien dans l'idée de l'enlever, trop lent peut être le brun en avait décidé autrement, écartant son bras d'un geste, qui poussait Thomas à arborait un tendre sourire. Il n'était pas le moins du monde vexé parce qu'il sentait que Bastien était tout aussi en proie par le désir de le posséder. D'un coup de hanche, Thomas se retrouva facilement en dessous de lui, ce n'était plus son corps qui faisait pression sur Bastien, mais bon le contraire, ce qui l'étourdit un peu. Son regard était rivé au sien, toue aussi à bout de souffle, les joues rougies par l'ardeur qui se battent intérieurement en lui. Avant que ces lèvres se rabattent contre les siennes, plus intense, plus expressif à chaque moment passait. Thomas lui laissait le chemin de sa main s'aventurait vers son pantalon. Retirant sèchement la ceinture de son pantalon, celle-là avait quelque chose d'avide, maitriser, laissant certainement quelques traces rougeâtres sur sa peau, mais qu'importe, c'était secondaire, remplaçait par le besoin de sentir Bastien. Un léger grognement s'échappait des lèvres de Thomas. Arrêtant le parcours de cas mains en bas des reins de son partenaire. Il se retrouvait assez vite démunie de ces vêtements, il aurait pu être gêné de se sentir aussi nu, dans le désir de son partenaire, le réconforter amplement. Son regard s'attarda un instant sur le corps de Bastien, qui se révélait devant lui, montant un peu plus cette tension. Les frissons se multipliaient à chaque contact de leurs peaux, emprisonnant ces lèvres contre les siennes. Pendant que ces mains s'aventuraient sur chaque parcelle, chaque millimètre de sa peau, comme si c'était la dernière fois, qu'il aurait eu la chance de s'aventurer sur ce terrain. Laissait l'impression de leurs s'exprimaient. La sensibilité de son corps s'intensifiait un peu plus à chaque seconde et attrait vers celui de Bastien. Son esprit n'était plus vraiment là, les seules pensées qui venaient à lui, ces lèvres qui avaient quitté les siennes pour parcourir sa peau, les mains de Thomas qui parcouraient le corps de Bastien et le plaisir intense qui les emparaient l'un comme l'autre. Dans l'harmonie de leurs deux corps, l'un contre l'autre, l'un sur l'autre, dans un mélange de gémissement. Thomas embrassait les épaules de Bastien ce qui lui était le plus accessible pour rejoindre la naissance de son cou, mordillant légèrement cette parcelle sous la pression. Mais il fut vite rattrapé par les gémissements intenses que Bastien s'évertuait soigneusement à lui procurer. S'exposant et explosant entre le corps de son petit ami, de  l'apogée de plaisir pur et simple. Raisonnant quelques secondes après celle de Bastien. Dos contre le sol, Thomas essayait de reprendre son souffle si difficile à retrouver, à proie entre aux ombres qui s'était joué entre eux, il y a encore quelques secondes. Le coeur au bord de la chute libre, satisfait et heureux. Son regard dérivait sur Bastien, un petit sourire aux lèvres, tout en s'approchant de lui. « Pas mal ! Oui tu as certainement raison ... Je me demande si le deuxième sera aussi bien... » C'est avec une certaine malice qui rentrait dans son jeu. Avant toute chose, il devait reprendre un minimum de contrôle et de respiration, l'un comme l'autre. Thomas ne s'était jamais senti aussi accompli quand ce moment. Sa phrase tira un petit sourire sur les lèvres de Thomas, avant de chercher son regard. « Moi aussi tu m'as manqué, trop, mais cela appartient au passé. On est ici et ensemble... »

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Bastien rigole doucement aux propos de Thomas, sa bouche contre son front, déposant des baisers sur sa temple quand l'envie lui en prend - c'est-à-dire très souvent. Sa peau est salée et humide sous ses lèvres et Bastien a envie de l'embrasser encore et encore. Il pourrait juste fermer les yeux et se laisser bercer par les battements de coeur de Thomas. Mais il sent déjà ss muscles crier à l'agonie, les courbatures causées par le sexe et le sol dur sous eux. Il sourit doucement et se repète dans son esprit le mot ensemble qui sonne tellement juste que Bastien est sûr qu'il ne voudra plus jamais laisser partir le jeune homme dans ses bras. Néanmoins, quelques minutes plus tard, il se détache de lui et se relève, s'étirant légèrement avant de tendre sa main à Thomas pour l'aider à se relever. « Je suis content qu'on soit ensemble mais je pense qu'on appréciera moins les courbatures demain. J'ai un lit deux places qui nous attend. » Dès que Thomas est à sa hauteur, Bastien se penche pour l'embrasser. « Et qui n'attend que nous pour être baptisé. » Il a un sourire légèrement grivois et avant que Thomas n'ait le temps de dire ou faire quoique ce soit, Basien le soulève et l'emmène dans sa chambre, en le portant comme une mariée. Ses lèvres s'égarent sur celles de Thomas une fois de plus mais il rompt le baiser quand ils doivent passer la porte de sa chambre, histoire d'éviter que Thomas ou lui ne se mangent un mur. Finalement, Bastien dépose Thomas sur le lit et ne met pas longtemps avant de s'agenouiller et d'embrasser Thomas encore et encore. Bientôt, le brun a cloué son petit-ami sur le lit, les poignets prisonniers d'une de ses mains au-dessus de sa tête pendant que l'autre main de Bastien est chastement posée sur la hanche du jeune homme, caressant gentiment l'os iliaque. Ils s'embrassent langoureusement, prenant leurs temps, déjà un peu plus rassasiés que tout à l'heure. Doucement, le plaisir renait chez Bastien. Sa peau, sensibilisée par l'air libre de la pièce et les caresses et baisers de Thomas, le picote légèrement à chaque fois que son corps frôle celui de Thomas mais c'est une sensation agréable, juste à la limite du supportable et Bastien sent les endorphines reprendre le contrôle sur lui. Ses lèvres dérivent de nouveau sur la nuque de Thomas puis sur son torse et il laisse des suçons et traces de dents un peu partout avant d'entreprendre de suçoter l'os iliaque. Très vite, Bastien se sent une nouvelle fois très en forme et remonte de nouveau clamer la bouche de son petit-ami. Il libère les mains du châtain et les siennes descendent sur ses hanches où il amène son bassin à rencontrer le sien. Les baisers étouffent les grognements, gémissement, halètements de Bastien et bientôt, il n'en peut tout simplement plus. Il se détache à contre coeur de son petit-ami et se décale légèrement pour atteindre sa table de chevet où il range les préservatifs et le lubrifiant. Si la boîte de préservatif est presque neuve, le lubrifiant est plus qu'entamé et Bastien rougit un peu. Il sort un préservatif de la boîte avant de la reposer sur la table de chevet. Il sait qu'il est clean et il ne doute pas que Thomas le soit, il lui fait confiance mais il préfère tout de même jouer la carte de sécurité, après tout, il y a une raison pour laquelle les homosexuels ne peuvent pas donner leur sang s'ils ont eu un rapport sexuel en six mois - bien que cette raison soit aujourd'hui totalement fausse et largement dépassée mais Bastien est le plus âgé des deux donc le plus responsable. Il chasse rapidement ses pensées et revient au corps étendu de son petit-ami. Il embrasse gentiment son épaule avant de lui présenter la bouteille de lubrifiant. « D'accord ? » Ce n'est pas qu'ils ne l'ont jamais fait mais Bastien préfère toujours demander l'accord de Thomas. Cet acte plus que tout le reste est à ses yeux une preuve de confiance et d'amour et pas juste un moyen de prendre son pied. Pour Bastien, ça veut dire quelque chose à ses yeux, qu'il donne ou qu'il reçoive. Et il n'a jamais fait cela avec une personne qui ne pensait pas comme lui. Il embrasse gentiment Thomas, en prenant tout son temps cette fois-ci. Le round deux est peut-être arrivé plus tôt qu'il ne l'aurait pensé mais pour ça, Bastien veut prendre tout le temps du monde. Finalement, il demande un peu maladroitement. « Tu préfères que ce soit toi ou moi qui le fasse ? » Bastien n'a jamais été très doué pour parler de l'aspect technique de la chose, surtout quand cela sonne aussi cru alors que tout ce qu'il ressent, c'est de la tendresse et de l'affection. Tout ce qu'il veut en ce moment, c'est ne faire plus qu'un avec Thomas. Juste ça et rien d'autre.

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Le regard de Thomas se posa sur le plafond juste en face de lui, résonnait au creux de son oreille, les rires de Bastien. A cet instant Thomas devrait très certainement afficher ce petit sourire qu'il accordait qu'à lui. Sa main allait chercher la sienne, en plus de le savoir prêt de lui, il avait besoin de se contacte, la chaleur de sa peau contre la sienne. Dessinant des petits cercles de son pouce contre sa peau encore moite. Son coeur essayait de reprendre son rythme cardiaque, à la normale, ce qui était assez dur, sachant que les lèvres de Bastien déposaient encore et toujours des baisers, mais ça ne lui déplaisait pas au contraire, il n'osait rien dire de peur qu'il s'arrête. Le contraste froid, chaud entre le sol et leurs corps l'enlaçaient, il y a encore quelques minutes, était un contraste dès plus agréable. D'un seul coup, il remarque l'agitation à côté de lui, l'appel que son corps se fit ressentir dès l'instant où il s'était levé. Un sentiment nouveau pour Thomas. Son regard se posait instantanément sur le corps du brun qui s'étirait devant lui. Thomas accepta la main qui lui tendait Bastien pour se relever;, le contact du sol ne lui avait pas semblé dur, mais oui peut-être qu'à la longue, il sentirait les effets sur son corps. Mais cetaspect, il l'avait oublié. Ces pensées avaient dérivé ailleurs ou plutôt sur Bastien. Un sourire s'affichait sur son visage, s'empêchant de lever les yeux au ciel, à ces paroles.Bastien ne lui laissa pas vraiment le temps de répondre, qu'il l'avait déjà porté dans ses bras. Se dirigeant vers sa chambre, le trajet était plutôt court, Leurs lèvres une fois de plus l'une contre l'autre. Il était assez dur de les séparer, comme si ils en avaient besoin. Pendant que Bastien se détacha de ses lèvres, pour regarder la direction à prendre, Thomas en profita pour déposer ses lèvres au coin de son oreille, prolongeant jusqu'à la naissance de sa mâchoire, jusqu'à son cou. Ses bras entourant son cou, non pas qu'il allait tombé de ses bras. A vrai dire il avait toute sa confiance, seulement c'était un moyen de diminuer une fois encore, la distance entre eux.
Bastien le déposa sur le lit, leurs lèvres se rencontrant une fois pour une danse harmonieuse. Thomas se retrouva assez vite sous le corps de Bastien, ses mains emprisonnaient comme un étau entre ses mains. Le plus surprenant c'était qu'il avait réussi à l'emprisonner ces deux mains rien qu'avec une main, cependant cela avait quelque chose existant. Un frisson parcourait Thomas, un frisson exaltant, remontant du bas de son ventre pour l'envahir complètement, sous la caresse. Ses lèvres rencontraient les siennes laissant exprimant les sentiments qui le tiraillaient, dans une danse langoureuse. Le corps de Thomas se rapprocha de celui de Bastien, avec le peu de marge de mouvement que lui imposait Bastien. Les sensations du plaisir se réveillaient de nouveaux en Thomas, de plus en plus grande à chaque seconde qui passait. Son corps ondulait légèrement sous les lèvres, les traces, les suçons que pouvait laisser Bastien sur son corps, son souffle de moins en moins maîtriser, allaitant presque. Les mains libéraient, Thomas en profita pour parcourir le corps de Bastien, descendant doucement aux creux de ces reins. Diminuant la proximité de leurs corps, de leurs bassins. Laissant la naissance des sensations les accaparer. Thomas à ce moment-là bien sûr en voulait plus, perdu dans ce qu'il ressentait, dans ces sentiments qui le tiraillaient, laissant le plaisir l'enveloppait. Quand Bastien se détacha cependant, Thomas avait tout de suite ressentit un manque contraster de sa peau contre la sienne. Son regard se porta sur les gestes que pouvait faire son compagnon, les muscles se formant à chacun de ces gestes. Pour finalement, se tournait vers Thomas, lui demandant son accord pour le lubrifiant. A cetinstant, le jeune homme se mordilla légèrement la lèvre inférieure., retenant un sourire. Parce qu'il avait quelque chose, amusant dans la façon que Bastien lui demande, rien de drôle dans le sens, moquerie, mais plutôt touchant. Thomas approcha doucement de ses lèvres, effleurant chaque centimètre, sentant son souffle contre les siennes. « D'accord ». Dans un ton maîtrisait et sûr, sûr de ce qu'il voulait et ce qu'il voulait c'était de pouvoir faire qu'un avec Bastien. Son regard se dirigea sur ce du brun, lui montrant la confiance, l'amour à ce moment -là. Cela valait mieux que des mots. A la question de Bastien, Thomas se contenta pour simple réponse, de se relever légèrement pour faire basculer son compagnon sur le lit. Ses mains parcouraient déjà son torse doucement, dessinant la courbe de ces muscles. Ses lèvres rencontraient les siennes avec envie et douceur, cette fois-ci. Le temps était pour eux, Thomas comportait en profiter. Il se détachait de ses lèvres, embrassant sa mâchoire carrée, son cou, son torse, pour revenir vers ses lèvres, son regard à la recherche du sien. Son coeur était au bord de la chute libre. « Si tu n'y vois pas d'inconvénient, je préfère que ça soi-même ». Il lui avait tant donné tout à l'heure, qu'il lui semblait logique que ça soit à son tour. Il lui avait répondu avec une certaine malice dans le regard. Sa question ne lui avait pas semblé déplacer ou même maladroit.