MINUIT A PARIS
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 (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE

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Bastien M. Guerlain
Bastien M. Guerlain
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MessageSujet: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptySam 16 Nov - 15:27



Le samedi – ainsi que le dimanche après réflexion – est le meilleur et pire jour de sa semaine. Ne pas avoir de responsabilités le temps d’une journée est comme un poids en moins sur sa poitrine. Il peut prendre du temps pour lui et arrêter de s’inquiéter pour les têtes brulées qui lui servent d’élèves – mais pour qui il se surprend à avoir de l’affection – et penser un peu à lui. Mais les samedis sont aussi les pires jours de la semaine quand il finit par tourner en rond comme une bête sauvage – sous le regard, il le jurerait, moqueur de son chat – alors qu’il finit par s’ennuyer. Depuis qu’il a commencé son métier de professeur, il a fait une croix sur les grasses matinées, se réveillant sans exception tous les matins à six heures trente – il ne prend même plus la peine de programmer son réveil – et le samedi, il va généralement faire un jogging avant de rentrer, de faire un peu d’abdos puis de prendre une douche avant de s’habiller et de grignoter une pomme avec un café. Et c’est à partir de là que l’enfer commence. Il commence très vite à tourner en rond, essaie de lire un livre – mais les bouquins ça n’a jamais été son truc – puis allume la télé avant de l’éteindre trois minutes plus tard pour aller embêter sa boule de poils qui finit par aller se planquer dans un coin, outré. Il réorganise ses cours, les revoie légèrement mais il ne trouve rien à modifier et finit par se laisser tomber dans son canapé, agacé. Il est tout juste onze heures et il contemple le plafond, pensif. Il n’est pas à Paris depuis longtemps et son cercle de connaissances ne dépasse pas les professeurs avec qui il travaille. Certains sont déjà plus des amis que des collègues mais tout en étant sociable, Bastien n’est définitivement pas le genre de gars à se pointer sans prévenir sous prétexte qu’il s’ennuie. Il pourrait parfois prendre un train pour Clermont et retrouver les potes qu’il a laissés derrière lui en montant à Paris mais ces derniers n’ont pas vraiment compris sa soudaine mutation et il n’a pas vraiment envie de se justifier. Au fond, il n’est pas sûr de pouvoir l’expliquer. Du moins, une partie est plutôt simple. Un de ses élèves l’a embrassé et oui, dans ces moments-là, il vaut mieux partir mais avouer cela reste embarrassant. Expliquer que cet élève est le frère du mec qu’il fréquentait, c’est encore pire. Bastien ferme les yeux et imagine le visage de ce garçon beaucoup plus jeune que lui mais qui l’a ensorcelé la minute où il l’a vu. Il n’arrive pas à se sortir de Thomas même si au fond, il est celui qui est parti sans véritablement d’explication. Il n’a jamais vraiment su ce qu’il y avait entre eux mais une chose est sûre, cela fait qu’il n’a pas ressenti ça. Mais quoique « ça » soit, c’est terminé et Bastien se dit qu’il devrait tirer une croix dessus, juste sortir dans un club ce soir et coucher avec le premier venu. Pas vraiment son genre et plutôt trivial mais au moins, ce serait un pas en avant. Il finit par décider d’aller marcher un peu, visiter la capitale et à pieds, il gagne le centre. C’est beaucoup plus de marche qu’il ne l’a imaginé et quand il arrive, il se sent légèrement nauséeux et décide d’aller prendre un café avant de faire un malaise, manque de sucre oblige. Il rentre dans le premier Starbucks qu’il croise et commande un café corsé avec un muffin à grignoter avant d’attendre sa commande. Il observe les alentours en attendant cette dernière et finit par porter son regard sur la porte, étudiant les nouveaux arrivants. Aussi, quand un garçon brun aux yeux noisette passe la porte, Bastien manque de se pincer et se demande s’il n’est pas plus en manque de sucre qu’il le croyait. Pourtant non ce n’est pas une hallucination et son corps réagi avant que son cerveau appréhende le reste. « Thomas ? »


Dernière édition par Bastien M. Guerlain le Lun 9 Déc - 22:08, édité 2 fois
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Thomas C. Poquelin
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MessageSujet: Re: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptySam 23 Nov - 19:27

around a coffee
Bastien & Thomas
Paris, Paris, Paris un grand changement de vie. Pas vraiment, disons que ces amis étaient restés sur Clermont, que la ville était plus peuplée, la capitale elle portait assez bien son nom. La ville lumière, elle arrivait à éblouir les touristes, les nouveaux arrivants, ce n'était pas son cas. Sa vie d'avant, lui manquait, ces habitudes, un quotidien qui pouvait paraître banal, pourtant ... Bordel mais qu'Est-ce qu'il faisait dans cette ville. Il avait tout lâché, pour suivre son frère, qui du jour au lendemain avait par quelle idée stupide, décidait de fuir. La fuite c'était bien son truc, parfois, Thomas avait du mal à le comprendre, comme si le manque de communication ne suffisait pas. Les eux garçons étaient diamétralement opposés. Arthur était secret, il préférait se cacher derrière un mutisme certain, ou envoyé bouler son frère, tout le contraire de Thomas, qui lui était plutôt sociable, la parole facile, à amuser les autres. Quand il y avait un problème, Thomas savait s'exprimer, il partait du principe, que cela ne servait pas à grand-chose de le cacher. Ces pensées défilaient dans sa tête, peut-être qu'il ne voulait pas vraiment l'avouer, le mal du pays commençait peut-être à faire son effet sur lui.

Depuis combien de temps était-il ici ? Quelques jours, quelques semaines ? La notion du temps lui avait échappé. En contre partie et pour ne pas se morfondre, ce n'est pas son genre. Il passa quelques appels à droits à gauches de camarades de classe qui se dirigeait plus sur la voie de l'amitié. Pour faire un truc, une sortie, un ciné où même un café. Il était prêt à prendre toutes les idées qu'on lui proposer, bien sûr au-delà de l'acceptable. Ils s'étaient donnés un point de rendez-vous. Une petite place entourait par une architecture historique à couper le souffle, si Thomas avait dans l'idée d'y jeter un oeil. Non il préférait regardé les touristes fraichement débarqués, extasié sur ce que lui ne voulait pas voir. Il allait plus le comportement des gens que les objets ou monument. C'était tout simplement vivant et bien plus intéressant.
Des voix lui indiquait l'arrivée, du fameux groupes d'amis qu'il attendait, trois personnes, près peu, mais qui savait montré leurs présences. On ne pouvait pas vraiment paraître discret avec eux. Comme d'un accord, ils se dirigèrent vers le starbuck du coin. Qui ne connaissait pas cette marque, devenue si célèbre du moins en France, pour des publicités fréquentes dans ces films américains. Thomas rentra à la suite de ces amis, éclatant de rire, sur un effet amusant citait par l'un de ces camarades, mais il ne serait pas dire ce qui accrocha son regard à cet instant. La cause. Un regard sur lui peut-être, son nom échappait entre des lèvres. Son coeur ne fit qu'un tour, sous ses yeux vert. Ces yeux qui l'avait toujours déstabilisé, attiré. Thomas l'aurait reconnu, sans même hésiter. Le plus étonnant, c'était de le trouver ici, dans un café peuplé, dans une grande ville, à quelques kilomètres de leur première rencontre. Bastien avait fuit du jour au lendemain, sans vraiment savoir pourquoi, alors pourquoi se revoir aujourd'hui, dans ces circonstances et surtout ici. Thomas, s'excusa un instant, perdant l'éclat de rire qu'il avait, il y a encore quelques secondes, pour laisser place au trouble et à une certaine joie tout de même de le revoir. « Bastien. Quand on dit que le monde est petit, je pensais que c'était qu'un euphémisme. Qu'est-ce ... ». Les mots s'évanouirent. Il ne savait pas vraiment comment se comporter devant lui. Après, qu'il soit parti, il ne savait pas vraiment comment interpréter ces faits, ils s'étaient fréquentés, il n'oublierait pas ce moment. Devant ce doute, c'était une première pour lui.
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Dernière édition par Thomas C. Poquelin le Ven 6 Déc - 22:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptyDim 24 Nov - 18:40



Bastien n'est clairement pas une personne douée pour la romance et les sentiments. Qu'on se le dise franchement pour comprendre la situation dans laquelle il se trouve maintenant, les yeux écarquillés et le coeur au bord des lèvres si bien qu'il n'ose pas parler même s'il en meurt d'envie parce qu'il n'est pas exactemen sûr de ce qui en sortirait. Depuis toujours, ses relations se sont faites le plus simplement possibles. Pas de paroles, juste un baiser, un regard, une envie, bref quelque chose qui ne nécissitait pas de parler. Et quand c'était fini, c'était fini. Pass besoin de mots, de longs discours. Bastien n'est pas quelqu'un qui fait la cour, qui sait trouver les bonnes choses à dire. Il n'est même pas sûr d'avoir un jour dit qu'il était gay. Il l'est c'est comme ça et il n'exprime pas les choses évidentes. Sauf que là, là il le doit et il aimerait, mon dieu ce qu'il aimerait, avoir un peu d'expérience dans ce domaine. Parce que ce garçon devant lui avec ses grands yeux couleurs miel, ses cheveux, ce visage, bref tout. Ce garçon il tient à lui. Ce garçon il l'a rencontré et comme tous les autres, il n'a pas eu besoin de mot. Pour lui dire qu'il le trouvait beau, qu'il le voulait. Mais entre eux, ce n'était pas fini quand il est parti. Ca ne l'est toujours pas et Bastien se prend une énorme claque quand il réalise que la dernière chose qu'il veut, c'est devoir abandonné une nouvelle fois Thomas. Il s'éclaircit la gorge et se retient de se balancer d'un pied à l'autre comme un gamin prit la main dans le sac. « Huum... Ca fait... euh... Un bail. Comment tu vas ? » Il se retient de lever les yeux au ciel devant sa propre connerie. Un bail, vraiment ? Il soupire fortement, ne pouvant retenir son expération et passe une main dans ses cheveux. Il voit du coin de l'oeil des personnes qui les observent et vu leur âge, il suppose qu'ils sont avec Thomas. Il se demande vaguement s'il est passé à autre chose depuis leur brusque séparation et cette idée fait monter une vague de jalousie en lui. « J'ai un café et je vais... Enfin j'allais... Mais comme... Je vais aller prendre une table et tu es le bienvenu. Je veux dire, je crois que tu n'es pas venu tout seul mais si tu veux parler ou juste prendre un café... Je serai là-bas. » Déclare-t-il la gorge nouée, l'horrible impression d'avoir les joues en feu. Il pointe une vague direction derrière son épaule, désormais persuadé que s'il ne parle pas souvent de ses sentiments, c'est parce qu'il en est tout simplement incapable, du moins sans passer pour un idiot. Il va pour faire demi-tour et aller se chercher une table quand quelque chose - peut-être une voix dans son esprit, sa conscience ou bien même son instinct - le fait se retourner brutalement et il pose une main sur l'épaule de Thomas avant même d'avoir calculé son geste. Il baisse la tête vers lui, rapprochant son visage de lui et le regarde droit dans les yeux. « Viens me rejoindre d'accord ? Je veux vraiment te parler. S'il te plait. ». Il insiste sur ces derniers mots avant de faire demi-tour pour de bon et d'aller s'installer dans un petit coin. La table est près de la fenêtre et les passants assez distrayants pour l'empêcher de se liquéfier sur sa chaise, à attendre Thomas. Il réfléchit à ce qu'il va lui dire - s'il vient mais Bastien pense avoir été assez convaincant sur ces derniers mots - et s'embrouille dans ses explications avant même de les avoir fournies. Mais que peut-il bien dire ? Désolé d'être parti sans prévenir mais ton frère m'a embrassé et il est mineur. C'est aussi mon élève et dois-je insister de nouveau le mot frère ? Alors au final, j'ai fui. Pas très glorieux. Et d'un autre côté, il sait qu'il a mal géré les choses avec Arthur. Qu'il aurait dû être adulte et le repousser clairement. Pas fuir comme dans "c'est trop compliqué". C'est l'encourager. La preuve, il est à Paris et Bastien n'arrive pas à savoir si c'est une coïncidence. Il est tellement plongé dans ses pensées que quand Thomas arrive, il sursaute et sort la première chose qui lui passe par la tête. La chose qu'il pense vraiment. « J'ai merdé, je suis désolé mais je veux une nouvelle chance. ». Définitivement, pas un homme qui sait parler de sentiments.
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MessageSujet: Re: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptyLun 25 Nov - 11:07

around a coffee
Bastien & Thomas
Une sortie, cela devait être juste une sortie normale avec des potes. En deux secondes, les choses c'étaient bousculés. Un regard et il savait que ces quelques semaines passées allaient lui revenir en plein visage, avant qu'il ne parte ou fuit, c'était un point qu'il devait encore éclaircir. Mais ce dernier point restait délicat à aborder. Peut-être qu'après tout, il avait tenté de le fuir, tout simplement. Comment les choses pouvaient être aussi compliqué, alors qu'elle paraissait simple à l'origine ? Face à lui, Thomas perdait de son assurance. Personne, à par lui, en était arrivé là. Peut-être parce qu'au fond, c'est le seul qui a réussi à le toucher, à le déstabiliser à la fois et surtout se sentir bien avec quelqu'un. Il a toujours su attiré les gens vers lui, très sociable, une facilité à communiquer, il en reste pas moins, qu'il a du mal à s'attacher. Ces relations passées, côté coeur, était un véritable désastre. C'est-ce qu'il a cru une nouvelle fois, quand Bastien est parti du jour au lendemain, en se disant que s'en est une autre a notée. Pourtant, elle ne faisait pas le même effet, cette fois-là, ça l'avait atteint profondément. Le plus dur, c'était de ne pas avoir d'explication, quand pour lui rien n'était fini.Son regard se retarda un instant sur son visage, notant s'il y avait une différence par rapport aux semaines passées, aucune il était bien le même, ce brun aux yeux clair et un peu réservé. Thomas fronça légèrement les sourcils, comme si les mots qui venaient de sortir de la bouche de Bastien, l'avait sorti de ces pensées. « Oui... on peut dire ça. Hum... ça va ... bien et toi comment vas-tu ? » Sa voix était calme, un peu hésitante sur la façon de rendre cette conversation un peu moins gênante, qu'elle ne l'était déjà, sans qu'il ne cherche à s'enfuir. Tout paraissait délicat, une chose dans ces paroles le chagriner cependant, un bail. Ce n'était qu'un mot parmi d'autre, pourtant, dans sa phrase cela paraissait irréelle, or contexte, mais touchant. Car, il savait qu'il était tout aussi gêné que lui. Si on pouvait considérer que la derrière fois qu'il l'a vu et maintenant était un bail. Son regard suivait celui de Bastien en direction du petit groupe qui accompagnait Thomas. Il s'était surpris à vouloir se justifier, c'est-ce qu'il comptait faire d'ailleurs avant que Bastien ne le devance. « Oui j'ai vu... enfin d'accord, je suis avec des amis, je vais peut-être venir si tu es encore dans les parages. Merci pour l'invitation en tout cas » Un léger sourire se pointa sur son visage, analysant la place où Bastien lui avait montré au cas où l'occasion de venir se présenterait. A le voir se diriger vers la table en question, Thomas pensait que la conversation était finie, à contre -coeur d'ailleurs, car il aurait voulu un peu plus.
Mais il se résignait déjà à rejoindre ces amis, avant de sentir une main sur son épaule et ce souffle si connu près de lui. Son regard se fixa au sien, restant sans voix, pas parce qu'il avait peur, loin de là. Parce qu'il était subjugué, un sentiment qu'il devait vite et bien caché. Et comme un idiot, il acquise. Il aurait pu dire non, il en avait le droit après tout. Qu'est-ce qu'il lui donnait le droit de vouloir discuter maintenant. Pourtant, son corps et sa tête l'en dissuada. Il avait envie d'y aller, sans même savoir pourquoi. Thomas se dirigeait vers son groupe, encore sous ces pensées. Les questions défilèrent, non fusèrent, du style qui est-ce type ? , qu'est-ce-qu'il te veut ? . Mais Thomas coupa coup à toute conversation, prétextant qu'il devait régler quelques trucs, qu'ils commencent sans lui. Pour finalement partir. Partir comme il lui a demandé vers sa table. Avant, il s'arrêta prendre un café, après tout, il pouvait bien le faire attendre un peu, lui il a bien attendu, depuis aujourd'hui. Et un café était son réconfort, pour affronter Bastien. Parce qu'il avait peur de savoir ce qu'il allait dire, peur de s'en prendre plein la tête en plus de ce qu'il s'était déjà pris. Un fait limite insupportable. Il s'approcha de la table, un souffle d'encouragement s'échappait de ses lèvres. Un son qui a dû indiquer sa présence. Du moins c'est-ce qu'il a pensé quand il a vu Bastien sursauter. Ce qui l'a surpris, mais si c'était que ce petit élément. Il ne s'attendait pas du tout, à la suite. Il a bien failli échapper son café et la chaise où il avait entrepris de s'asseoir. D'ailleurs il la regardait en deux fois, avant de s'installer et de fixer Bastion avec une certaine incompréhension. « Tu ... je... » décidément s'exprimait aujourd'hui devenait de plus en plus dur. Et encore plus face à Bastien. Il reprit un semblant de souffle puis se lança, après tout, Thomas avait l'habitude de dire ce qu'il lui traversait la tête. Bastien ou non, ça ne changerait rien. Malheureusement si, ça changeait beaucoup de choses. « Pourquoi ? Dis-moi pourquoi je devrais te laisser une nouvelle chance ? Je ne sais même pas pourquoi tu es parti, sans rien dire et on se revoit par hasard, je dois te laisser une chance, sans explication. » Il était plutôt calme ce qui le surprenait lui-même. Les mots ressortaient facilement, comme s'il les avait déjà préparé. Il voulait juste comprendre.
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Dernière édition par Thomas C. Poquelin le Lun 25 Nov - 14:09, édité 1 fois
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Bastien M. Guerlain
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MessageSujet: Re: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptyLun 25 Nov - 12:03



Un ça va murmuré, quelques autres bafouillés avec cette sensation horrible de frustration et de colère envers lui-même et Bastien se retrouve assis dans une table au fond du café, les mains ridiculement moites et l'espoir que Thomas le rejoigne. Il a besoin de lui parler. Maintenant qu'il l'a revu, c'est comme voir sous ses yeux tout ce à quoi il a tourné le dos et il réalise soudain que ses sentiments pour le garçon aux yeux de miel sont bien plus forts qu'il ne le pensait. Au point de se jurer de ne pas partir d'ici tant qu'il n'aura pas rattrapé les choses un minimum. Ce qu'il ressent pour Thomas est bien plus fort que tout ce qu'il a déjà pu ressentir pour un homme et il ne peut pas le laisser partir, pas sortir de sa vie. Et quand Thomas le rejoint finalement, le brun lui dit exactement cela. Ou presque. Cela sort de façon maladroite, un peu trop exigeante et Bastien se désespère. Mais si Thomas est venu le rejoindre, c'est parce qu'il veut lui parler et il sent toujours cette attirance entre eux, cette traction entre leurs deux corps qui l'avait poussée à aborder Thomas la première fois qu'il l'a vu. Evidemment, il est celui qui est parti et celui qui va devoir se justifier. Il regarde le brun s'installer alors qu'une chape de plomb lui tombe dans l'estomac. Bastien commence à jouer avec son gobelet de café nerveux et il envisage un instant de mentir. Mais honnêtement, quel mensonge pourrait rendre plus correct le fait qu'il soit parti ? Il n'en voit aucun et de toute façon, il ne veut pas lui mentir. Parce que la vérité finit toujours par surgir et il vaut mieux qu'il soit honnête. « Je suis parti parce que... » Il s'humidife les lèvres, déjà à court de mots avant même d'avoir commencé. Il tourne la tête sur le côté, gêné et cherchant une échappatoire. Et si Thomas ne veut plus jamais le voir quand il saura la vérité ?

Bastien inspire de toutes ses forces parce qu'il lui doit la vérité. Il lui doit d'être honnête à cent pour cent. « Je suis parti parce que j'avais peur que tu découvres la vérité et qu'ensuite tu ne veuilles plus me parler. Je préférai parti avant que tu... » Les mots sont là, prêts à sortir mais Bastien n'arrive pas à enrouler sa langue autour des mots, comme si les lettres se butaient contre ses dents et refuser de sortir de sa bouche. Encore une inspiration. « J'ai préféré partir plutôt que te voir t'éloigner. Et c'était certainement stupide. Je suis désolé. » Il s'excuse mais au fond, ces mots, il ne les pense pas vraiment. Il pense plutôt à combien il tient à lui. Combien il aurait dû lui dire ça plutôt qu'un simple désolé. Lui dire qu'il a préféré partir parce qu'il tient à lui et qu'il ne voulait pas le blesser mais surtout parce qu'il avait peur d'être blessé. Parce qu'il a des sentiments pour lui et ça plus que tout le reste, l'effraie. Mais c'est trop embarrassant pour lui de le dire. Et certainement pas le bon moment. Alors il se contente d'un désolé en espérant que ça fera l'affaire. Bien sûr, il se rend compte qu'il n'en a dit que la moitié et que le plus dire reste à venir. Il pose un coude sur la table et appuie sa tête dans sa paume ouverte. Il boit une gorgée de café et le liquide lui brûle la gorge, une brûlue désagréable mais qui d'une certaine façon lui donne la force de continuer. Il avance sa main sur la table et va pour attraper celle de Thomas avant de se rappeler qu'il n'en a pas le droit et de la laisser étendue étrangement sur la surface bois et de soupirer de nouveau. Finalement, il se lance parce qu'il ne peut pas y échapper. C'est en fixant Thomas dans les yeux qu'il lui dévoile la vérité. « Ton frère m'a embrassé. » Voilà, l'affreuse vérité est sortie et d'un coup, c'est comme si une trappe s'ouvrait et Bastien ne peut plus s'arrêter de parler. « Ton petit frère de dix-sept ans m'a embrassé. Ton petit frère qui était et qui est par ailleurs toujours mon élève aujourd'hui m'a embrassé. Il m'a pris par surprise et je n'ai pas répondu, évidemment. Mais ça reste mal à tellement de niveaux que je ne pouvais pas te le dire. Je ne savais pas comment te le dire. Et je ne me voyais pas continuer à enseigner à ton frère. Alors j'ai demandé ma mutation mais ça n'a pas vraiment servi à grand chose. » Il soupire, fatigué mais soulagé de l'avoir dit à Thomas. Il boit une autre gorgée de son café et réfléchit pendant quelques secondes à toutes ses pensées qui inondent son cerveau. « Il serait amoureux de moi. Du moins c'est ce que ton frère prétend ce que je ne comprends pas ce qu'il ne me connait pas. Mais il est de nouveau dans ma classe et cette fois, je ne referai pas les mêmes erreurs Thomas. Il a besoin d'aide et je suis l'adulte qui est censé l'aider. Au final, partir était inutile mais ça m'a permis de comprendre que je n'aurai jamais dû te laisser. » Cette fois, Bastien n'hésite pas à prendre la main de Thomas dans la sienne. « Je ne veux plus jamais te tourner le dos. Je ne le ferai plus jamais. Alors s'il te plait, redonne-moi une chance. Une chance de faire les choses correctement. »
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Thomas C. Poquelin
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MessageSujet: Re: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptyLun 25 Nov - 14:21

around a coffee
Bastien & Thomas
Thomas était là, en face de Bastien, il aurait aimé un meilleur contexte que celui de maintenant. Où la tension, la gêne et le secret régnait. Mais il pouvait s'estimer heureux de le revoir au moins. Ils auraient très bien pu ne jamais se croiser, faire comme si l'un ou l'autre n'existait pas. Cela se fait, ce n'était pas son genre du moins. Il avait accepté son invitation, parce que ... tout simplement il ne pouvait ou plutôt ne voulait pas la refuser. On ne pouvait pas faire le contraire sur ce qu'on voulait vraiment. L'environnement s'effaça petit à petit autour d'eux, pour Thomas, il était bien plus important de se concentrer sur l'instant présent, même si elle paraissait un tant soit peu compromise. Il aurait dit oui pour une nouvelle chance, si cette histoire se serait pas déroulé ainsi. Lui à l'heure d'aujourd'hui avant de prononcer ce qu'il ressentait, il voulait des réponses. Il en avait besoin. Pour Thomas, quand on a la seule personne qui a réussi un tant soit peu à faire basculé sa petite vie, ce regard en proie au doute fixer sur lui, il était dur de garder la tête froide, mais il le fit ou du moins essayer, il n'est pas maître dans ce domaine. C'était une première, il ne s'était jamais trouvé dans cette situation, où vous savez que cette personne, vous ne voulez pas la perdre encore une fois, où que vous avez envie de prolonger chacun de ces moments, même si elles peuvent tourner au dramatique.Du moment que vous êtes avec cette personne, pas grand-chose ne compte pas ou presque. Que Bastien soit maladroit ne l'importait guère, parce qu'au fond, il savait qu'il était ainsi. Qu'il exige, passait difficilement, mais là encore c'était un trait de son caractère, qu'il laissait passé. Car, c'était comme ça aussi, qu'il l'attirait. Thomas gesticulait un peu sur sa chaise, ce qu'il voulait faire paraitre comme discret, devait certainement le mettre à jour. Un poids s'abattit un peu plus sur ces épaules, en pensant ce qu'il l'attendait. La vérité peut-être, il allait enfin savoir pourquoi Bastien avait décidé de partir. Autant dire qu'il était à la fois, pressé, mais aussi anxieux. Thomas pouvait entendre l'hésitation dans sa voix en s'engageant dans les explications. Ce qui pouvait paraître, de mauvais augure. Il aurait voulu l'insister par des gestes d'encouragements, cependant, et à contre coeur, il devait garder une certaine distance.
Les choses prièrent un certain temps, plusieurs étapes, Thomas s'était promis de le laisser parler, de ne pas l'interrompre dans ces explications. Par peur qu'il se rétracte. La vérité semblait dur pour Bastien. Ce qui inquiétait un peu plus Thomas. Qu'est-ce qu'il y a de si inavouable, pour que Thomas s'éloigne ? Une excuse, une nouvelle fois, Parti comme ça, Thomas allait finir par les compter. Son regard se posa sur sa tasse, prêt à tout entendre. Le temps semblait s'être arrêté, difficile à croire. Un geste, une tache rosé au coin de sa vision, attira son attention. Si lui, hésitait encore à faire un geste affectueux envers Bastien. Ce dernier était dans la même position que lui. A croire que les gestes incertains étaient une qualification première chez eux. Le couperet était tombé quelques secondes après, laissant Thomas abasourdit. Son petit monde s'écoulait autour de lui. Son frère, Bastien s'embrassaient. Cela expliquait beaucoup de choses, pourquoi, ils étaient ici à Paris. La rivalité avec son frère, n'a jamais pris autant d'ampleur qu'aujourd'hui. Son coeur s'alourdit un peu plus, si tentait qu'il pouvait s'assourdir. Donc c'était ça qu'on ressentait quand on apprenait que son propre frère à embrassait celui qui vous fréquentiez. De la colère, trahison, car s'en était une, de la rancoeur, sans compter que le monde qui jusque là vous pensiez solide, se fissure et fragilise à certain endroit. Cet instant, Thomas aurait voulu fuir effectivement sur ce point Bastien avait raison. Se lever et simplement partir, cependant quelque chose le retient. Il se contenta de hocher la tête discrètement en baissant la tête, murmurant inconscient des non dans sa tête. Il se sentait vraiment mal pour le coup. Pas grand mot, lui venait à l'esprit, où plutôt si, mais ils se bousculaient. « Tu n'as pas répondu ? Il t'a embrassé ... Parce qu'il est ici. Parce qu'il est parti pour toi, je me trompe. Si on est ici à Paris, c'est parce qu'il est venu pour toi. Les choses sont assez claires maintenant. » Sa main rencontra ses cheveux, ou plutôt son crâne qu'il frotta doucement comme si le puzzle se construisait petit à petit dans sa tête. Son attention se reporta d'autre explication, mais il ne l'écoutait pas vraiment. Il comprenait ce que Bastien disant juste en suivant les mouvements de ses lèvres. « Il y a pas besoin de comprendre, apparemment tu as un pouvoir d'attraction surprenant ! Tu les referas les erreurs, parce que s'il est une nouvelle fois dans ta classe et qu'il est venu jusqu'ici, il t'embrassa à nouveau... Je ne doute pas, qu'il a besoin d'aide... » Du moins, il n'en veut pas de sa part et ce n'est pas prêt à s'arranger avec ce qu'il vient d'apprendre. La colère était un aspect dominant chez Thomas à ce moment-là. Sans compter la jalousie qui rentrait en compte. Pourtant, il ne fit pas un geste pour retirer sa main de celle de Bastien. « Tu l'as fait une fois, pourquoi pas deux. C'est vrai, tu t'es rendu compte que tu n'aurais pas dû me laisser et ? Je ne veux pas être le petit Thomas, avec qui on joue, entre toi et mon frère. J'aimerais te donner cette chance» Son regard évitait soigneusement le sien, les mots absents de ces lèvres.
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MessageSujet: Re: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptyLun 25 Nov - 21:10



« Oui. » Répond simplement Bastien quand Thomas comprend finalement pourquoi Arthur est venu à Paris. Il a l'air abasourdi et peut-être même un peu dévasté et Bastien déteste le voir comme cela. Voilà pourquoi il ne voulait pas le dire. Maintenant, il a peur que la relation entre les deux frères ne soit plus jamais pareille et Bastien n'a jamais voulu cela. Il observe Thomas légèrement embêté et il aimerait pouvoir rendre les choses plus faciles à accepter mais il sait que ça n'aidera pas. Les quelques temps passés avec Thomas lui ont montré que ce dernier est assez jaloux. Bastien - pour son plus grand déplaisir - n'a jamais eu le profil du gay (pourtant ses jeans serrés sont quand même un indice) ou du moins la gente féminine refuse de croire le contraire et se fait souvent par cette dernière. Ca lui est arrivé un jour alors qu'il se baladait avec Thomas et clairement, si cette fille le recroise, elle filera sa route sans même le regarder. Il sourit, attendri par ce souvenir, avant de revenir à la réalité quand il remarque l'expression toujours contrariée de Thomas. Il est presque surpris par le ton de ce dernier, la dureté de ses mots et il fronce les sourcils quand il a l'impression d'être quelque peu responsable dans tout ça. Bastien veut protester parce que non ça n'arrivera pas de nouveau et... Merde. Arthur l'a embrassé de nouveau quand il est venu chez lui. Bastien mord sa langue. Il va laisser ce léger détail de côté parce qu'il n'est pas sûr qe ce fait soit bien accueilli. Il écarquille les yeux quand il entend les dernières paroles de Thomas. Il resserre sa prise sur sa main et peut-être serre-t-il un peu trop fort mais sur le coup, il s'en fiche. « Je n'ai jamais joué avec toi Thomas. J'ai fait une énorme erreur en partant, j'en suis conscient. Mais ça n'a jamais été un jeu. Je ne voulais pas voir le regard que tu as maintenant quand tu saurais pour ton frère. Et je ne joue pas avec lui. Je n'ai jamais voulu qu'il m'embrasse. Ni qu'il me suive ici. Et je déteste cette situation, me retrouver entre deux frères, vous séparer, je trouve ça injuste. C'est pour ça que je suis parti. Mais maintenant je sais que c'était une erreur. J'aurais dû être égoïste. Parce que je te veux Thomas. Je ne veux que toi. » Il se lève et tire sa chaise pour être assis du plus jeune. Leurs cuisses se touchent et Bastien se tourne légèrement sur le côté pour lui faire face. Il n'a toujours pas lâché sa main et ne compte pas le faire à moins que Thomas le lui demande. « Ecoute, ton frère est un gentil garçon et je pense qu'il a beaucoup de problèmes et il a besoin d'aide et j'aimerai l'aider. Mais si tu ne veux pas que je le revois, je demandera à le faire changer de classe. Je ferai n'importe quoi pour te montrer que je suis sérieux à propos de toi. » De sa main libre, il prend le visage du garçon aux yeux de miel en coupe et le force à le regarder. Il fouille ses yeux caramels, essaie de faire passer d'un regard tout ce qu'il ressent pour lui. « Et tu me connais. Tu sais que je n'aime pas qu'on me considère comme un joli mec et c'est tout. Je suis plus que des abdos. Arthur ne me connait pas comme tu me connais. Il ne m'intéresse pas. Je veux que ce soit toi qui me connaisse. Je veux que ce soit toi qui m'embrasse. Et même s'il m'embrasse, ça ne compte pas. Et ça ne me plait pas. » Ses yeux glissent sur les lèvres de Thomas et il se rappelle de leur goût, un peu sucré comme s'il venait de manger un bonbon, de leur texture, douce mais ferme sous les siennes. Une bouche pliante dont il ne pouvait pas se passer à l'époque. Sa gorge s'assèche soudainement et il lutte pour revenir sur Terre. Il n'y parvient qu'à moitié. Il a la voix rauque quand il reprend la parole. « Je te dis. Je ne veux que toi. » Et sans pouvoir se retenir, il écrase sa bouche contre celle de Thomas. Le baiser est court mais brûlant. Bastien est comme un assoifé qui n'a pas bu depuis des semaines et goûte les lèvres du jeune homme comme si c'était le fruit défendu. C'est un peu brutal et rapide. Il mordille sa lèvre inférieure une dernière fois avant de s'écarter, le souffle court. Il rougit légèrement suite à ce soudain élan mais au moins, leur table est légèrement isolée et il doute qu'on les ait vus mais au fond il s'en fiche. « Donne-moi une seconde chance. »
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Thomas C. Poquelin
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MessageSujet: Re: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptyMar 26 Nov - 13:38

around a coffee
Bastien & Thomas
Thomas pouvait paraitre dur dans ces paroles, c'est seulement après qu'ils sont sortis qu'il s'en rend vraiment compte. Cependant, il était un peu tard, pour les rattraper. A défaut de pouvoir le faire, il se contenta de se mordre l'intérieur des joues. Peut-être que cela allait l'empêcher de dire ce qui lui passe par la tête. Pourtant, une part de lui assumait ces paroles. Il savait que la colère et la jalousie le faisait parler. Bastien confirma ces questions, celles qui se posaient depuis un moment. Un simple oui, il n'y avait pas besoin d'explication, pour relater des faits, qui était juste sous vos yeux. Il avait envie de se frapper d'avoir été aussi aveugle. Lui qui avait pensé son frère était parti sur Paris, simplement parce qu'il ne trouvait pas sa place sur Clermont. Là encore ce n'était que des mensonges... Il avait du mal à comprendre son frère, leurs relations n'avaient jamais été au beau fixe et avec cette histoire ça n'allait pas s'arranger. Deux frères convoitant le même homme, dans la tête de Thomas, ça paraissait irréelle, digne d'une mauvaise série pour adolescent. La force employait sur sa main, le sorti partiellement de ces pensées. Fronçant légèrement les sourcils, par le fait, de la douleur. Elle était supportable bien sûr, mais surprenante. Et inconsciemment et mal maitriser, Thomas chargea à se dégager légèrement de cette étreinte. Bataille de force totalement inutile, après réflexion. Thomas ne faisait pas le poids, il laissa finalement sa main en proie à la sienne. Préfèrent faire abstraction à la pression de sa main qui entourait la sienne, pour se concentrer sur ce visage, ce regard expressif. Les paroles que Bastien prononçaient résonner en lui. Elles avaient tant d'impacte sur lui, oui il aurait aimé que pour une fois, il soit égoïste, qu'il ne parte pas. Il aimerait croire que ce n'est pas un jeu, qu'ils ne sont pas des jouets dans cette histoire. Mais il sait aussi inévitable un des trois allait souffrir.
Thomas se rendait compte qu'il s'était attaché à Bastien, un peu trop peut être, sans s'en rendre compte. Qu'il avait besoin de lui au plus profond de lui. « Je ne voulais pas... Mais qu'aurais-tu penser, si du jour au lendemain, je partais sans explication et qu'on se recroise et que pour conversation, je t'annonce ton frère m'a embrassé. Je sais que ça n'arrivera pas, mais juste imagine. Les relations avec mon frère étaient déjà difficiles, tu n'es qu'un élément de plus, qui cause notre séparation. Comme je sais qu'il t'embrassera de nouveau, car il est comme ça, prêt à tout , prêt à s'accrocher un minimum à ce qu'il peut, un infime espoir. Je le connais assez, malgré que beaucoup de choses nous sépare. J'aurais aimé que tu restes, rien que pour je puisse rester avec toi.» Thomas savait qu'au fond, il avait raison. Et de plus sur Arthur, il savait qu'il avait des problèmes, il les cumulait. Les problèmes allaient s'ajouter un peu plus. Mais Thomas ne savait plus quoi faire avec lui. Plus il se rapprochait de son frère, ce dernier lui reculait de deux pas. Cela devenait fatiguant. Son regard regardait leurs genoux qui se touchaient, depuis à peine quelques secondes, puisque Bastien c'était approché de lui, déjà à ce moment -là, il savait que l'assurance qu'il avait jusque là, allait vite s'estomper, une certaine tension palpable au sein de son corps. Qu'il essaya de mettre de côté avec une certaine difficulté. « Ce n'est pas à moi, de te dire ce que tu as à faire. Et il ne serait pas juste que je te demande de faire, ni pour toi et encore moins à mon frère. Si tu penses que tu peux l'aider ... » Il n'arrivait pas à croire que ces mots étaient sortis de sa bouche. Il savait qu'il allait y avoir des tentations et pourtant il ne pouvait pas refuser l'aide qu'on lui proposait envers son frère. A cette perceptive, c'est lui l'égoïste, s'il faisait cela. Thomas cherchait à dissimuler son expression,  en fuyant son regard. Parce que ça paraissait plus simple, alors quand Bastien lui prit son visage entre ses mains, il n'avait plus d'autre échappatoire. Mais en croissant son regard, son sentiment de tristesse, se soulagea, la tension qu'il avait ressentie jusqu'alors s'envola gonflant son coeur par un peu d'espoir. « Même le fait qu'il t'embrasse ne me plait pas. Mais si tu me dis que ça ne compte pas pour toi, je veux bien le croire,  j'espère que je ne fais pas une erreur. Je ne serai pas là en face de toi, si c'était que pour tes abdos. Si je suis là, c'est parce que je vois au-delà que du joli mec... » Thomas laissa sa phrase en suspend. Se demandant comment Bastien arrivait à le rassurer. Lui qui auparavant, n'avait jamais eu besoin d'être rassuré. Ses yeux suivirent le regard de Bastien, il savait qu'à ce moment-là, c'est ses lèvres qu'il regardait et au son de sa voix, c'était un indice. Thomas avait été tenté, durant un lapse de temps, d'en jouer. Si Bastien lui en avait donné le temps. Je te dis. Je ne veux que toi, résonnait encore dans sa tête. Cette dernière phrase avant d'écraser ses lèvres contre les siennes.
Thomas ne cachait pas que c'est-ce qu'il attendait depuis que leurs regards c'étaient croisés dans ce café. Ces lèvres fines et totalement maitresse de la situation. Ce baiser pouvait paraitre brusque, court, mais chargeait en émotion. Thomas en perdait presque sa tête et il en aurait voulu des centaines comme celui-là. Le préférant de loin au long qui était beaucoup plus banale. Il a fallu quelques secondes à Thomas pour reprendre un minimum de ... conscience. Fixant ces yeux vert intense. Il savait qu'avec Bastien les paroles, les sentiments étaient une chose assez difficile à exprimer. Et il ne cherchait pas à l'insister à les exprimer. Non, car il savait qu'il s'exprimait par les gestes. Et celui-là en faisait partie, ce qu'il le toucha d'autant plus. Thomas approcha son visage du sien, comme s'il avait un secret inavouable à partager, s'attardant sur ce léger rouge qui commencer à apparaître. « Tu l'as ta seconde chance ». Dans un murmure sûr et c'est Thomas qui prit les devant cette fois, pour l'embrasser, tout aussi intense et sûr. Comme pour sceller ces dernières paroles.
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MessageSujet: Re: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptyMar 26 Nov - 18:35



Bastien n'est pas sûr de savoir où sa conversation avec Thomas le mène. Il veut le récupérer, ça il en est certain et il n'abandonnera pas tant que le brun ne lui aura pas dit clairement qu'il n'est pas intéressé. C'est bien ça le souci. Un moment il a l'impression que les choses s'adoucissent et vont pour s'arranger et l'autre instant, il voit Thomas comme une personne inaccessible, un souvenir lointain qu'il doit oublier. Il grimace quand Thomas lui demande comment lui aurait réagi s'il avait été sa place. La réponse est qu'il ne sait pas. Il n'a jamais eu de frère ou de soeur suite au décès prématuré de sa mère. Son père n'a jamais eu d'autres enfants. Alors, il ne sait honnêtement pas mais il est certain que ça n'aurait pas été agréable à attendre. En écoutant Thomas lui parler de sa relation avec Arthur, il a comme l'impression de se rapprocher un peu plus du mystère qu'est le blondinet. S'il n'est pas très proche avec son frère, pas étonnant qu'il ressemble à un chiot en manque d'amour les trois quarts du temps. Ca explique aussi sa réaction quand il apprit que je connaissais Thomas, pense Bastien, retenant une grimace en repensant à sa gaffe et à ce qui s'en était suivi. Il est sorti de ses pensées par les paroles de Thomas et se sent désolé pour lui. Ca ne lui plait pas vraiment qu'Arthur l'embrasse et il ne veut pas imaginer dire à Thomas que cela s'est produit plus d'une fois. Cette vérité cachée pourrait bien lui exploser au visage tôt ou tard mais il n'a pas le courage de lui infliger ça une nouvelle fois. Plus tard, se promet-il. Il sourit face aux mots du garçon. L'idée que Thomas le connaisse crée une chaleur tellement réconfortante dans sa poitrine qu'il dérive vite et sans comprendre comment, il se retrouve à embrasser le plus jeune. Son corps explose dans sa poitrine quand le garçon aux yeux de miel cède et accepte de lui redonner et l'embrasse à son tour. Il se sent tellement léger que s'il décollait de son siège, ça ne l'étonnerait pas. Il glisse sa main dans la nuque de Thomas et répond à son baiser. Près de lui, il respire l'odeur si particulière de Thomas qu'il a cette délicieuse sensation d'être rentré chez lui. Les baisers s'enchainent et dès qu'ils se reculent pour prendre de l'air, Bastien réattaque la bouche de son compagnon. Il n'arrive pas à s'arrêter. Il ne veut pas s'arrêter. Il dévore sa bouche, la fait sienne et il se fiche désormais des gens qui peuvent bien les surprendre. Il est trop heureux pour réagir rationnellement. Thomas lui donne une seconde chance et plus que tout - plus que de l'avoir revu, de lui avoir parlé - Bastien réalise qu'il lui a vraiment manqué pendant ces quelques semaines. Alors que les cafés refroidissent, oubliés et abandonnés sur la table, Bastien laisse sa langue redessiner le contour des lèvres du garçon avant d'avoir l'accès désiré et de fouiller cette bouche délicieuse, d'en redécouvrir le moindre millimètre. C'est quand ses mains glissent dans le bas du dos de Thomas et qu'il va pour amener le garçon plus près - au point que s'il continue, Thomas sera vite sur genoux - que Bastien se force à se calmer et à s'écarter. Il a les joues rougies, les yeux dilatés et le souffle court sans parler du sourire stupide qui se dessine sur son visage. « Hum... Désolé... » Il se racle la gorge, la voix un peu rauque. « Je me suis laissé emporter. Mais tu m'as tellement manqué. Je te promets de ne plus jamais partir. Je ne veux pas te perdre de nouveau. En fait, pour te débarrasser de moi, il faudra que tu me bottes les fesses. » Il sourit doucement. Un sourire en coin qu'il n'a pas eu depuis longtemps. Le genre de sourire qu'il fait quand il est pleinement heureux. Leurs genoux sont appuyés l'uns contre l'autres mais Bastien ne fait rien pour bouger. Il attrape son gobelet de café et en boit une gorgée pour se redonner contenance tout en observant Thomas, les yeux à moitié fermés. Il est tellement heureux que ce dernier ait accepté de le reprendre. Il fronce les sourcils. Non, de lui donner une seconde chance. Soudain, la tension qui avait totalement disparu du corps de Bastien refait doucement son apparition. Il réalise soudain que le terme de seconde chance est plus que vague. Lui-même n'est pas sûr de savoir ce qu'il entendait parler. Voulait-il une seconde chance comme dans je t'emmène diner et te fais la cour dans l'espoir de te conquérir à nouveau ? Ou plus comme dans tu m'as pardonné et on peut reprendre plus ou moins où en était ? Il sait que la deuxième option n'est pas très réaliste. Qu'en fait, Bastien a encore beaucoup de choses à se faire pardonner et que Thomas lui donne cette occasion. Mais après les baisers qu'ils ont échangés, Bastien veut plus, tellement plus. Il veut retrouver Thomas, pouvoir lui tenir la main, l'embrasser sur la joue quand l'envie lui en prend, se réveiller à ses côtés. Il reprend la main de Thomas dans la sienne - il l'a lâchée pendant qu'ils s'embrassaient - et dessine pensivement des symboles imaginaires sur sa paume. « Tu m'as manqué, » répète-t-il doucement, comme s'il testait la consonnance de ces mots dans sa bouche, qu'il essayait d'en apprécier la saveur. « Je ne te décevrai plus. Je te promets de ne pas gâcher cette seconde chance mais... » Il hésite un instant, ses yeux dérivent au loin et il passe sa langue sur ses lèvres comme pour chasser le goût de leurs baisers. « Est-ce que ça veut dire qu'on est de nouveau ensemble ou que je dois t'emmener à un magnifique rendez-vous et me plier en quatre pour me faire pardonner ? » Bastien a envie de se mettre une gifle quand il entend les mots qui sortent de sa bouche. Ca semble grossier et presque agressif et il se maudit d'être si nul pour parler de ce genre de choses. Mais d'un certain côté, devoir le faire pour la première fois pour Thomas... Ca en vaut tellement la peine. « Enfin pas que je ne veuille pas le faire... Bien sûr que je vais t'emmener diner. Dans un des plus beaux restaurants de la ville. Et je me plierai en quatre parce que je sais que je dois me faire pardonner. Bien sûr que je dois me faire pardonner. Je veux dire je le mérite. Ou tu le mérites. Enfin... » Bastien s'arrête définitivement de parler cette fois, les joues rouges et légèrement essouflé par son débit complètement ridicule. Il a l'impression de se comporter comme les élèves à qui il enseigne tous les jours. Jeunes et inexpérimentés. Il ferme les yeux et essaie de reprendre contenance. « Ce que j'essaie de dire c'est que je sais que les choses ne seront pas totalement comme avant. En fait, j'aimerai qu'elles soient mieux. Je tiens vraiment à toi et je veux faire les choses bien. La dernière fois, les choses n'étaient pas si claires et j'aimerai... J'aimerai passer le plus de temps possible avec toi. Alors, je n'en reviens pas de ce que je vais dire. Note que je me ridiculise seulement pour toi et que je ne le dirai qu'une fois mais, Thomas, veux-tu être mon petit-ami ? » Et si Bastien devait parier sur la couleur de ses joues, il dirait rouge tomate sans hésiter. Mais ça en vaut tellement la peine.
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Thomas C. Poquelin
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MessageSujet: Re: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptyMer 27 Nov - 13:06

around a coffee
Bastien & Thomas
Thomas ne pouvait pas refuser, non ne voulait pas lui refuser cette seconde chance. Parce qu'il ne pouvait pas admettre que s'il refusait, il n'y aurait plus rien après. Il reverra rarement son visage, tout simplement. Ne plus être à ces côtés, partageait des moments ensemble. C'était tout bonnement impensable pour lui. Ce sourire qui lui accordait, ça paraissait improbable, pourtant, ces dernières semaines sans lui.  Il avait été les plus vides de sa vie, très peu de gens avaient pris autant d'importance dans sa vie que Bastien. Encore une fois, c'était une grande première, il ne c'était jamais retrouvé dans une situation affective comme celle-ci. Etre en manque de quelqu'un, n'avait pas été le quotidien de Thomas. Il en avait eu des relations, ça toute première relation avait même été avec une fille. Pour lui, il était assez facile de constater que ce n'était pas pour lui. En face de Bastien, les choses se faisaient naturellement, surpris de voir qu'il pouvait être totalement lui-même, sans se cacher derrière un masque. D'ailleurs il pouvait paraître faible en face de lui, toutes défenses disparaissaient très vite. Quand ces lèvres rencontrèrent les siennes, c'était un chemin de souvenir. Un chemin qui avait imaginé jamais empreinter. Ce soulagement qui s'empara de lui, à l'étreinte qu'employait une nouvelle fois Bastien, laissant peu de temps pour prendre un minimum de souffle. En avait-il vraiment besoin ? Oui certainement, mais ces idées se faisaient de plus en plus confuses. Trop occupait, accaparé à ces lèvres, à cette odeur qu'il dégageait pour inonder ces sens. Cette chaleur contre sa peau. Sa main s'agrippa sur son bras, laissant le chemin de sa bouche. Laissant l'intensité gagner leurs corps. Peut-être un peu trop. Thomas n'avait pas l'intention de résister, au contraire, quand il sentit l'une de ces mains se faufilait en bas de son dos. La seule réaction avait été de continuer, d'aller un peu plus loin, oubliant qu'au fond ils étaient quand même dans un lieu public. Le plus raisonnable des deux à ces moment-là était Bastien et heureusement. Pourtant, quand ils se détachèrent l'un de l'autre, légèrement rosé parce qu'il venait de se passer. Thomas n'arrivait pas à être désolé, non il ne le voulait pas. Alors, naturellement, un sourire discret se dessina sur son visage, secouant doucement la tête. « Ne le soit pas ... Je ne t'ai pas non plus empêcher de le faire, je suis tout aussi coupable que toi. Tu m'as manqué aussi, beaucoup trop. La prochaine fois que tu devras partir, j'ai bien peur, que tu dois me compter avec toi. Parce que je ne compte pas te laisser. ». Ça se confirmait en face de Bastien, Thomas n'avait plus aucune défense, la seule volonté c'était simplement d'être l'un avec l'autre. Il se demandait comment on pouvait être dépend d'une personne. Là où beaucoup d'autre, aurait certainement fuit, lui au contraire, rester. Le lieu public avait été un obstacle, qu'Est-ce que cela aurait donner dans le lieu où aucun regard pouvait les surprendre. Il n'osait pas l'imaginé. Le regard des gens n'avaient jamais été un soucis pour lui, qu'il embrasse un garçon, ne le dérangeait pas, mettre une étiquette, ça lui semblait ridicule. Il se racla à son tour la gorge, reprenant un grand bol d'air, pour remettre ces idées confuses en ordre. Mais son regard fixait celui de Bastien, comme ci ce moment lui semblait irréelle. Comme s'il allait lui échapper. Il avait du mal à croire que ce n'était rien que pour lui, que Bastien avait dit toutes ces paroles, montrait ces sentiments pour lui. Alors qu'il était si réservé. Thomas resserra la main de Bastien, s'avançant légèrement. Il savait que cela avait un aspect dangereux, mais à ce moment-là ça lui semblait plus intime. Absorbant chacune de ces paroles, ils avaient perdus du temps. La vérité était là, dans un sens, il a fallu cette absence pour définir vraiment leurs relations. Se rendre compte, que l'un comme l'autre, le manque avait été trop grand. Qu'ils tenaient l'un à l'autre. Mais il y avait un mais, ce mot n'indiquait rien de bon. Ou plutôt il indiquait une certainement réticence chez Thomas, quand il était prononcé par Bastien. Pourtant, il en était rien, Thomas l'observa avec intensité, attendrit par la difficultés à employer les mots que Bastien tentait de formuler. Et comme pour abréger ces souffrances, il posa sa main sur cette joue rougit par la honte d'exprimer ce qu'il ressentait vraiment. A sa façon Thomas essayait de le tranquillisé. Il appréciait l'effort qu'il employait. « Les plus beaux restaurants, te pliait en quatre c'est vraiment une proposition alléchante, je t'assure. Mais ... ce n'est pas toi, je veux dire que ce n'est pas dans ta nature. Et je ne te demande pas tout ça, je veux juste et seulement toi. » Il soutient son regard, le coeur léger. Il tentait de chercher ces mots, pour la suite. Exprimer ce qu'il voulait vraiment et ça paraissait plus difficile qui n'y parait. Son coeur battait à ce moment-là à cent à l'heure. « Et tu as raison sur un point, les choses la dernière fois n'ont pas été assez clair. L'effort que tu as fournis aujourd'hui pour faire comprendre certaines choses, m'ont fait comprendre que, moi aussi tu m'as manqué, que j'ai envie de passer du temps avant toi. J'ai besoin d'être avec toi et de passer du temps. Alors oui, je veux être ton petit-ami, ça serait même un privilège ». Son sourire se fit un peu plus grand assez fière de lui. Et soulager d'avoir dit ce qu'il avait finalement pensé depuis un moment. Thomas se mordilla légèrement la lèvre, il avait bien une dernière chose à dire, il ne savait pas comment le formuler. L’endroit, le monde devait un peu trop étouffant pour lui. «  J’ai envie de partir ». Il avait lâché doucement mais sûrement.
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Bastien M. Guerlain
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MessageSujet: Re: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptyJeu 28 Nov - 18:28



Les mots s'écoulent entre Bastien et Thomas mais plus le temps passe, plus ils remplissent Bastien de bonheur à l'état pur, comme un élixir précieux qui coule dans ses veines et il se sent incroyablement léger. Il a comme l'impression d'avoir oublié tous ses problèmes et il n'est pas sûr de se rappeler de tout ce qui lui pesait sur le moral avant qu'il mette les pieds ici. Il a de nouveau la main de Thomas dans la sienne et il a cette stupide impression d'avoire retrouvé sa pièce manquante, d'être de nouveau complet. Il doit se battre avec le large sourire idiot qui veut se dessiner sur son visage mais il ne peut pas s'en empêcher après tout. Bon bien sûr, il s'est ridiculisé plus de fois qu'il l'aurait souhaité durant tout cet après-midi et des mois plus tard, ces souvenirs seront peut-être embarrassant mais Bastien sait qu'il ne renoncera pas, pour rien au monde. Bon évidemment, là encore, s'il regarde l'ensemble du tableau, il y a encore un certain nombre de choses à régler mais Bastien sait que cela viendra en temps. Pas besoin de se précipiter, maintenant qu'il a cette deuxième chance qui lui donne des ailes, il sait qu'il ne la gâchera pas et il fera les choses comme il le faut. La voix de Thomas le tire de sa petite bulle de paradis et il baisse les yeux vers lui, légèrement déconcentré par le mouvement de ses lèvres rougies par les baisers. Les baisers qu'il lui a donné. Mais il revient très vite sur Terre quand ses mots le frappent de plein fouet et son coeur se gonfle dans sa poitrine à un point qu'il a bien peur qu'il puisse exploser. C'est comme si une vague de soulagement le traversait. Pas qu'il n'aurait pas fait tout ce qu'il avait promis de faire ou même fait avec déplaisir comme une espèce de corvée ou d'épreuve pour se faire pardonner. Non, au contraire, il a peut-être même toujours envie de le faire parce qu'à cet instant, il veut offrir le meilleur à Thomas. Mais ses mots. Il le veut juste lui. Lui pour ce qu'il est et Bastien les aime tellement ces mots. Parce que peut-être, oui, il a vécu quelques déceptions où la personne n'était pas dans une relation pour lui mais pour son physique - ce qui l'a particulièrement marqué. Mais Thomas le connait, lui, juste Bastien et c'est juste parfait. Une sensation qu'il n'a pas connu depuis longtemps se réveille et il sait ce que c'est. Ce sentiment si fort que parfois c'en est douloureux mais ça en vaut toujours la peine. Bastien peut fermer les yeux et sentir l'amour grandir en lui. Et pour l'instant, il ne dit rien. C'est encore trop tôt, trop jeune mais il sait qu'il dira très bientôt je t'aime à Thomas. Parce que oui, il est en train de tomber immérédiablement amoureux de lui.

Quand le brun accepte de sortir avec lui, ça n'a pas grand chose de surprenant. Après tout ce qu'ils se sont dit, c'est la suite logique des choses. Ca n'empêche pas que le sourire de Bastien pourrait facilement éclipser le soleil. Il se penche vers lui et l'embrasse à la commissure des lèvres - il ne se fait pas vraiment confiance s'ils commencent à s'embrasser de nouveau. « Je te promets que tu ne le regretteras pas. » Et derrière ces mots se cachent un moyen de dire je te promets que je ne te ferai pas souffrir. Il voit Thomas se mordiller la lèvre inférieure et sourit intérieurement. Il connait le jeune homme et il sait que ce signe est un signe de nervosité chez lui. Que quand il hésite à demander ou à dire quelque chose, il se mordille la lèvre ce qui donne à Bastien une irréprécible envie de l'embrasser. Il ne dit rien néanmoins, attendant que Thomas lui dise ce qu'il a en tête - il sait au fond de lui que ce n'est pas quelque chose de grave, ils ont laissé la conversation houleuse derrière eux. Quand il lui propose de partir, Bastien sourit tendrement. « Absolument. » Il se lève sans hésiter et laisse son café derrière lui, attrapant plutôt la main de Thomas dans la sienne et le tirant hors du café. Ils passent devant les amis du jeune homme et Bastien se demande si Thomas se rappelle qu'il n'est pas venu seul parce que pour sa part, Bastien avait totalement oublié et va prétendre ne les avoir jamais vus. Thomas lui a tellement manqué que pour l'instant, il ne compte pas le laisser s'éloigner de lui ne serait-ce qu'une seule seconde. Une fois dehors, la lumière plus vive l'éblouit légèrement et il se demande où ils peuvent bien aller. Il jette un coup d'oeil à Thomas, et le voir à ses côtés, main dans la main, en couple le fait sourire de nouveau. Ils marchent quelques mètres en silence, Bastien attendant que Thomas lui dise ce qui semblait le préoccupé tout à l'heure. Il lui jette des coups d'oeil discret, une horrible envie de l'embrasser. Finalement, quand ils passent près d'une petite rue, le genre de ruelle où personne ne met les pieds si ce n'est pour utiliser un raccourci parce qu'on est pressé. Bastien ne tient plus et tire le garçon à l'intérieur avant de le pousser contre le mur, de se coller contre lui et de l'embrasser passionnément. Cette fois, il ne se fait pas prier pour glisser ses mains dans les poches arrières de son jean alors qu'il dévore sa bouche. Quand, il s'écarte pour respirer, il colle son front contre celui de Thomas. « Hum... Peut-être que tu vas regretter d'avoir accepté d'être mon petit ami parce que je ne crois pas que je vais te lâcher de ci-tôt. » Joueur il presse ses fesses à travers le tissu de son pantalon et dépose un smack sur ses lèvres. « Peut-être même jamais. »
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Thomas C. Poquelin
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MessageSujet: Re: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptyLun 2 Déc - 18:08

around a coffee
Bastien & Thomas
Thomas n'avait pas le moindre doute, il savait intérieurement qu'il faisait le bon choix, qu'il ne regretterait pas sa décision. Parce que Bastien avait été convainquant et qu'il aimerait croire que les choses allaient être naturelles et facile. Il n'en pouvait être autrement dans sa petite tête brune. C'est tout naturellement qui allait vers lui, qu'il se sentait attiré. Il se souvient encore du premier regard qu'ils avaient eu l'un pour l'autre. Alors que sur une centaine de personnes dans cette salle, Thomas ou Bastien aurait pu jeter leurs dévolu sur d'autre personne, ce n'était pas ce qu'il manquait dans ce genre de soirée. Des fois, il se surprenait à penser pourquoi lui, il n'avait rien d'exceptionnel. Un type des plus banals. Il ne préférait pas réfléchir plus longtemps, à ces questions. Et profiter au fond de ce qu'on lui offrait, cela avait un aspect concret et réel. Une partie de lui, avait le coeur gonflé, quand il accepta de partir à son tour, du café. L'endroit n'était pas désagréable, bien au contraire, mais le monde commençait à étouffer l'atmosphère, devenant trop petit, pour la conversation, ou même eux. Cela devenait impersonnelle, un peu trop étroit, pour pas dire étouffant.Mais aussi preuve, il y a encore quelques minutes, la tentation était trop grande. La précaution était de rigueur. Pourtant, les choses lui paraissaient beaucoup plus légères, moins pensante, beaucoup moins sérieuse. Comme le fait que son frère l'avait embrassé, parce qu'avec toutes ces paroles, il avait réussi à le tranquilliser, à où peu de personne, y arrive. Il pouvait voir la volonté de Bastien à faire en sorte d'arranger les choses, les efforts qu'il était prêt à faire simplement pour...lui. Il en demandait pas tant, car au fond, tout ça lui importait peu, du moment qu'il était avec lui, ça lui convenait. Mais ça le faisait frondre, faut bien se l'avouer.
Thomas se leva à la suite de Bastien, serrant sa main dans la sienne. Assez fière, de pouvoir être considéré au fond comme un couple à part entière. Le regard de gens dans la pièce passait au dernier plan dans sa petite tête, y compris ce que peuve penser ces amis avec qui à l'origine, il était venu. D'ailleurs avec cette histoire, il les avait oubliés. Thomas s'en rendait seulement compte quand ils passèrent la porte. C'est avec un haussement d'épaule, qu'il se laissa entraînait dans les rues de Paris. En se disant qu'au fond, il les appellerait plus tard, ou même un texto ça suffira. En fait, il était plus attentionné sur ce qui le comblait à ce moment-là autre chose. A si peut être par le fait que Thomas hésitait à lui dire cette chose qui avait eu tant de mal à dire au café. Mais à bien y réfléchir même cela paraissait secondaire. Alors qu'il n'y avait rien de grave. Pourtant, il sentait le regard de Bastien sur lui, de quoi le faire un tant soit peu craqué. Un défaut de sa part, qui pourrait l'énerver et pourtant... Il était dans son petit monde et il se surprenait à si plaire. Et c'est avec surprise que Bastien l'entraîna dans une ruelle, surprise, parce qu'il avait été trop accaparé par ces pensées, par le moment de bonheur d'avoir retrouvé ce qu'il avait secrètement attendu. Les petites ruelles peu fréquentables, par leurs histoires ou leurs aspects et pourtant là, pour Thomas, Bastien lui en donnait une toute autre signification. Il n'y avait rien d'oppressant, encerclait entre le mur et le corps de Bastien, c'était quelque chose d'attractif, attirant, limite frolé avec l'interdit lui plaisait bien. La passion qu'il percevait dans ces baisers, le déstabilisa un peu dans le sens, où il se noyait considérablement dans l'intensité. Ces mains se dirigèrent avec une certaine assurance, dans son dos, plus précisément en bas. Profitant de l'intensité de ces lèvres, de la proximité de leurs corps. De son souffle chaud qui caressait son visage, tentant l'un comme l'autre de maitriser, leurs souffles. Thomas fermait doucement ces yeux, profitant de l'instant, avec certainement un sourire aux lèvres. « Je ne pense pas le regretter. Peut-être que c'est volontaire, peut être... que je ne souhaite pas que tu me lâches, qui sait » A cet instant, une étincelle de malice traversa son regard. Ce regard qui était toujours rivé sur Bastien. Le frisson le traversa un instant, sentant ces mains pressait légèrement ses fesses. Goûtant une nouvelle ces lèvres. « Jamais me convient parfaitement. On a pas du temps a rattrapé ? Parce pour ma part je compte bien comblé se manque de ton absence, durant les semaines passées . » Sur ces derniers mots, c'était à son tour de se rabattre sur ces lèvres, avec passion. Se collant volontairement à lui, comme si c'était sa bouée de sauvetage. Car, au fond, c'était son seul brin de lumière qu'il avait depuis qu'il était ici. Et l'infime espoir de se sentir bien, où ils pouvaient bien se trouver. En fin de compte, peu important l'endroit, tout convenait à Thomas.
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MessageSujet: Re: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptyLun 2 Déc - 21:00



Bastien a les lèvres en feu et certainement gonflées après tous les baisers qu'ils ont échangé. Et la faim qui brûle dans son bas ventre n'est même pas prête à être apaisée. Il sourit aux mots de Thomas et glisse son visage dans la nuque du garçon. Il mordille gentiment la peau sensible et un frisson le parcout à l'idée de la marquer comme autrefois. Il se rend compte qu'il est impatient de laisser sa marque sur toute cette peau vierge. Il veut montrer au monde entier que Thomas est à lui et à personne d'autre. Bastien a toujours été possessif surtout dans une relation mais après cette séparation entre Thomas et lui, Bastien sent comme une urgence le gagner, comme si une partie de lui voulait compenser ses erreurs en rattrapant le temps perdu et en faisant du garçon le sien. « J'espère que c'est ton plan alors parce que sinon, tu es dans une très mauvaise position. Il n'y a pas moyen que je te laisse partir. » marmonne-t-il, le visage toujours enfoui dans le cou de Thomas. Il se redresse tout de même légèrement pour regarder le brun dans les yeux et sourit largement à ses propos. Son sourire est vite dévoré par la bouche de Thomas et il répond aussitôt au baiser. Une de ses mains remontent du bas du dos de Thomas et glisse le long de son dos pour se saisir de la nuque gracile de Thomas et il incline légèrement sa tête, prenant le contrôle du baiser et laissant sa langue rejoindre la partie. Bientôt, il fouille chaque petit millimètre de la bouche de Thomas, possédant cette bouche qu'il veut sienne, prenant tout mais donnant tout en retour. Dans ce baiser il fait passer toutes ses émotions, ses sentiments et même plus encore. Quand il est à bout de souffle, il s'écarte légèrement et commence à embrasser toute la peau qui est à sa portée. Il mordille gentiment sa mâchoire avant de déposer des baisers mouillés dans son cou et de trouver la clavicule qu'il taquine légèrement avant de remonter et d'aller trouver ce point sensible derrière l'oreille où il entreprend de laisser un suçon. Quand il est satisfait, il calme le rythme endiablé de ses baisers, déposant des baisers plus tendre sur la peau légèrement rosie par le froid et par l'ardeur de sa bouche. « Je suis d'accord avec toute cette histoire de jamais et de rattraper le temps perdu. Maintenant semble être un bon moment. » Il réattaque la bouche de Thomas mais le baiser est plus lent, plus sensuel, langoureux. Ils ont tous les temps du monde même si l'impatiente dévore Bastien de l'intérieur. Il pose sa main contre le granit froid du mur alors que de l'autre, toujours dans la poche de jean Thomas, pousse le garçon contre lui, leurs hanches se rencontrant et leur baiser étouffe le grognement de Bastien alors qu'il sent tout son sang vers la partie sud de son corps. Il plaque un peu plus le gaçon contre le mur, l'écrasant de tout son poids et bientôt les baisers s'enchainent sans qu'il ne cherche à les arrêter. Malgré le froid, Bastien se sent brûlant de l'intérieur et il sait que s'ils continuent comme ça, ils risquent de déraper un peu trop loin et d'avoir une réaction un peu embarrassante - surtout à son âge - mais il n'arrive même pas à sans soucier. Ni le fait qu'ils soient dans une ruelle sordide ou à quelques mètres d'une place remplie de touristes et d'enfants ne pourrait l'arrêter d'onduler ses hanches contre celles de Thomas. Son jean est devenu plus qu'inconfortable et définit trop étroit mais là encore, ça ne l'arrête pas. Ses mains glissent de nouveau jusqu'aux hanches du garçon qu'il serre un peu trop étroitement et s'il n'y avait pas les épaisseurs, il laisserait certainement les empreintes de ses doigts sur la peau. Ses mains retournent à la position d'origine, sur les fesses de son petit-ami et les empoigne et soulève le garçon presque sans effort. Ils se retrouvent étroitement enlacés, appuyés contre le mur, les jambes de Thomas autour de sa taille. Leurs bassins sont fermement pressés l'un contre l'autre et Bastien sent la chaleur dans son bas-ventre devenir presque insupportable et sur le point d'exploser et... « Oh mon Dieu. » Il entend des gloussements derrière lui dit et tout son être se glace alors qu'il s'écarte pour voir deux gamines d'une quinzaine d'années rire en les observant, les yeux brillants. Bastien s'écarte brutalement de Thomas - tout en veillant à ce qu'il retombe correctement par terre - et fusille les gamines du regard. « Vous voulez quelque chose ? » demande-t-il sèchement. Elles secouent la tête et s'enfuient en courant tout en riant. Bastien soupire, son excitation totalement redescendue et il appuie son front contre la brique froide, les cheveux de Thomas frôlant sa joue. « On devrait... aller chez moi. Et là je ne te laisse pas partir jusqu'à ce qu'on ait rattrapé le temps perdu. » Il dépose un rapide smack sur les lèvres de Thomas avant de l'attraper par la main. « Prêt à y aller ? » demande-t-il gentiment avant de froncer les sourcils. « Au fait tout à l'heure, j'avais l'impression que tu voulais me dire quelque chose. »
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Thomas C. Poquelin
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MessageSujet: Re: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptyLun 9 Déc - 0:30

around a coffee
Bastien & Thomas
Thomas avait oublié la tendance de Bastien a laissé son passage sur sa peau. Là où d'autre voyait quelque chose de malsain ou encore réticent à cet acte. Pour Thomas, ce n'était pas le cas, il vivait cela plutôt dans le sens, d'un réconfort. La séparation était bien trop grande et l'un comme l'autre, commençait à le ressentir. Le débordement, l'élan, le besoin de le toucher ou même de sentir ces lèvres sur sa peau chaude. Un sourire s'afficha au coin de ces lèvres, son coeur sur le point d'imploser à sa réponse. Il n'était jamais dans une mauvaise position avec Bastien et intérieurement il le savait. Partir était infaisable pour lui, plus maintenant.C'est avec un élan d'envie que Thomas posa à son tour ces lèvres contre les siennes, un peu comme une réponse à ces paroles. Confirmer que c'est bien lui qu'il voulait, simplement. Bastien répondit à son baiser, pour prendre totalement le contrôle. Thomas laissa le passe à sa langue, laissant le passage à son goût légèrement salé. Ces mains parcouraient déjà la musculature de son dos, pressant, laissant la chaleur montrait un peu plus en lui. Les lèvres de Bastien titillaient cette fois, sa peau, ou plus oreille, un endroit érogène chez Thomas et il le savait pertinemment. Précisément un endroit qui lui faisait perdre un instant la tête. Un grognement s'échappa de la gorge de Thomas, resserrant son emprise dans le dos de Bastien. Il embrassa doucement sa peau, sa mâchoire qui se présentait sur son chemin, son épaule ou sa tête se posait légèrement pour y déposer ces lèvres doucement. A moitié attentif à ces paroles, qui résonnaient assez loin, dans sa tête. Il avait eu juste le temps à ce moment-là, de relever la tête, pour au moins affirmait son approbation et surtout pour avoir un peu plus de détails, sur ces derniers mots, " Maintenant semble être un bon moment." Mais Bastien le devança, dans l'action. Un très bon moyen de lui montrer, à quoi il pensait. Rapide ? Un endroit pas vraiment adéquat ? Plus rien ne se présentait dans la tête brune de Thomas, à chose Bastien, ici et pour ainsi dire maintenant. Il sentait le mur froid se présentait dans son dos, ce qui aurait dû limiter, un tant soit peu ces ardeurs, le refroidir, pourtant c'était tout le contraire. L'un à l'autre c'est cela qu'il voulait à cet instant, simplement cela. Thomas répondait à ces baisers, avec une certaine avidité, une envie certainement. Aucune action pour le contredire dans son idée. Il ramenait ces jambes autour de la taille de Bastien, tiraillait par la chaleur, le désir, son empressement de vouloir toujours plus, cet empressement d'enfin pouvoir céder. Des frissons traversèrent le corps de Thomas, diminuant un minimum l'espace qui pouvait se trouver entre eux. Se concordant parfaitement aux ondulations de ces hanches. Ils n'avaient rien perdus de leurs fougues malgré ces semaines. Ce petit quelques choses qui les enflammaient à chaque instant, était toujours présent. Ce qui ravivait le coeur de Thomas. Il était prêt à aller plus long, l'un comme l'autre, quand un rire les sortirent de leur petit monde, de leurs transe, encore heureux ou malheureusement ça restait à voir. Car, pour Thomas, à cet instant il prenait vraiment connaissance des lieux où ils se trouvaient et qu'ils avaient failli faire, emportait par leurs passions. Ces pieds touchèrent le sol, écartant légèrement à regret. Mais c'était plutôt la gêne qui prenait le dessus à ce moment précis. Ce qui refroidissait les ardeurs. Thomas s'employait à tirer sur son haut, puis se grattait la tête, comme il le faisait souvent quand il était pris sur le fait, laissant Bastien s'occupait des gamines, c'est vrai sur le coup il les aurait certainement maudite. Il posa sa tête contre le mur, la tête légèrement en arrière à côté de Bastien, reprenant un semblant de conscient après ces évènements. « On n'est pas sortable, il fallait se douter qu'on allait être surpris ... » Sa phrase sonnait comme un murmure, plutôt une certaine malice, se posait sur Bastien. « Ton plan me va parfaitement, je ne bouge pas de chez toi, jusqu'à temps qu'on n'est pas rattrapé le point et je vais y mettre un point d'honneur ». Il l'embrassa furtivement à son tour, resserrant sa main dans la sienne, pour prendre la direction de chez lui. C'était avant qu'il ne lui pose la question, qui avait espéré secrètement qu'il ne pose pas. Les choses se compliquaient un peu, Thomas se sentait repris par la gêne, mordillant et se grattant doucement l'arrière de la tête, il ne pouvait plus reculer, il était dans l'obligation de parler parce que Bastien allait chercher impérativement à le savoir. « C'est vrai ... Je ... » Il prit un maximum d'air avant de se lancer finalement. « Durant ces semaines séparées ... Je suis sorti, j'ai tenté de t'oublier... Mais c'était impossible Bastien. Il n'y avait que toi dans ma tête, je veux dire qu'il m'était impossible de penser autre chose qu'à toi. Tu m'as manqué. » Il avait vraiment l'impression d'être débile à dire tout ça, pour combler cette impression de ridicule, il tenta de continuer le chemin.
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Bastien M. Guerlain
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MessageSujet: Re: (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE   (nc-15) around a coffee (thomas p.) TERMINE EmptyLun 9 Déc - 11:28



Toute excitation redescendue, Bastien observe les gamines s'éloigner alors que le froid coule dans ses veines, faisant efficacement baisser sa température mais l'aidant à retrouver ses pensées. Qu'est-ce qui lui a pris de s'emballer autant ? Certes, Thomas lui a manqué mais justement, Thomas lui a manqué parce que Bastien a fait ce qu'il sait faire de mieux : prendre la fuite. Or, maintenant qu'il s'est fait pardonner et après avoir promis de se plier en quatre - et même si Thomas lui a dit que ce n'était pas nécessaire - la moindre des choses est encore de ne pas le pousser contre la première surface venue en public et l'embrasser comme si sa vie en dépendait. Quoiqu'au fond si Thomas le veut lui et simplement lui, il l'a, toute en splendeur et en maladresse. Il est sorti de ses pensées par la voix de son petit-ami et il sourit piteusement à sa remarque. Il peut sentir ses joues rougir légèrement sous l'embarras. Sa tête va vite s'appuyer contre le mur et sur le moment, il souhaite presque disparaître quand il se rend compte qu'il était sur le point de venir dans son pantalon comme un gamin de treize ans et à quel point c'aurait été embarrassant. En y réfléchissant, l'idée lui semble tellement ridicule qu'il ne peut s'empêcher de rire. Il se redresse un peu et croise le regard de Thomas, les yeux un peu brillant et un léger sourire sur les lèvres. « On ne vaut pas mieux que deux gamins qui viennent de faire une bêtise mais tu sais quoi, j'en suis plutôt fier. » Il l'embrasse légèrement, un simple effleurement mais Bastien ne peut pas s'en empêcher. C'est comme si Thomas était un gigantesque aimant et Bastien n'envisage même pas de lutter contre l'attraction. Chaque cellule de son corps est irrédiablement attirée par Thomas. Finalement, il lui propose de rentrer chez lui et enlace ses doigts au sien. Néanmoins, il se rappelle soudain qu'au fond, s'il avait trainé Thomas ici au début, c'est parce qu'il pensait que le brun voulait lui dire quelque chose. Sa curiosité sort le bout de son nez et Bastien lui demande de quoi il s'agit, peut-être est-ce la suite de leur conversation de tout à l'heure et si c'est le cas, Bastien veut s'en débarrasser maintenant. Que tout ait été dit, que tout soit clair comme de l'eau de source pour qu'il n'y ait plus de mensonges entre eux. Il essaie de ne pas laisser la culpabilité l'aveugler en repensant à tout ce qu'il n'a pas dit à Thomas concernant sa dernière discussion avec Arthur. Au fond, le brun voudrait se débarrasser de cette culpabilité, lui avouer toute la vérité pour nettoyer sa conscience mais il n'en fait rien. Après tout ce qu'il s'est passé aujourd'hui, Bastien sait que ça ne fera qu'empirer les choses, que si Thomas l'a pardonné il n'a peut-être pas digéré le fait que son propre frère ait des vues sur l'homme avec qui il était. Avec qui il est de nouveau. Il lui dira, dans quelques jours, quand Thomas sera prêt à entendre autant le début que la fin, quand Bastien sera sûr qu'il ne se focalisera pas que sur Arthur l'embrassant plusieurs fois et essayant de le menacer mais surtout sur le fait que son frère a de nombreux soucis et qu'il a besoin qu'on lui montre de l'affection. C'est pour le bien de Thomas. Pour leur bien à tous les deux. Une voix vicieuse lui murmure que c'est exactement ce qu'il sait dit quand il a décidé de prendre la fuite. Il cligne des yeux pour faire taire cette voix et il revient à la réalité. Thomas lui répond avec une hésitation dans la voix et Bastien peut sentir chaque muscle de son corps se crisper à l'idée du brun dans les bras d'un autre. Des images plus que désagréables viennent hanter son esprit mais il les chasse et s'interdit d'être jaloux. Il n'en a tout simplement pas le droit. C'est lui qui est parti du jour au lendemain sans un mot, sans une explication, sans même dire où il allait. Et même s'ils ne s'étaient pas vraiment définis comme petits-amis à l'époque, ils agissaient comme tel. Alors il ne peut pas blamer Thomas, pas une seule seconde même s'il déteste cette idée que d'autres aient pu... Bref. Il voit Thomas essayer de fuir la conversation et la ruelle par la même occasion mais n'est nullement d'accord. Il attrape Thomas par le poignet et le ramène contre lui. « Viens là toi. » Il lui sourit gentiment et encore une fois, parce qu'il ne peut vraiment vraiment pas s'en empêcher, il embrasse le châtain. « Premièrement, tu dois arrêter d'être aussi craquant et sexy à la fois parce que je te jure qu'on ne va jamais quitter cette ruelle et que si le prochaine fois quelqu'un nous surprend, je ne suis pas sûr de pouvoir m'arrêter. » Bastien grimace légèrement à cette pensée. « Et pour le reste, toi aussi tu m'as manqué. Je... Depuis toi, il n'y a eu personne. Je n'arrivais pas à t'oublier et je... Je pensais sortir ce soir justement, essayer de passer à autre chose mais je tombe sur toi, clairement je ne peux pas passer à autre chose. Mais je crois qu'on devrait laisser tout ça derrière nous. On a tout dit et maintenant c'est juste toi et moi. Et c'est amplement suffisant. Je préfère penser à l'avenir. » Il sourit avant de l'embrasser doucement. « Allez viens, on rentre avant que je me fasse arrêter pour atteinte à la pudeur. »
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