Si le train part en retard, ce sera de ta faute! [pv Angel]

3h00. Le réveil est dur, brutal, mais ça m'importe peu car je suis impatient de partir. C'est samedi matin et je pars en repos hors résidence. Aujourd'hui j'allais aller à Marseille. Ouais, je voyageais souvent. Mais je suis contrôleur en cdd, mais je crois que je vais prendre un cdi et demander ma mutation loin, très loin. Il me repousse, il ne veut pas de moi. Mon coeur est souvent en mille morceaux. Je le suis tout le temps, je veux savoir ce qu'il fait et pourquoi il ne veut pas de moi. Mais au moins, quand je suis au boulot, je n'y pense pas. J'ai une chef très gentille. Elle a entendu que je m'étais fait outragé dans un train, et elle m'accompagne un week end sur trois. Comme ce week end là, elle venait avec moi. Elle voulait voir comment je m'en sortais. Et puis de toute façon, les tgv, je suis souvent le deuxième agent. J'ai jamais été titulaire. Peut être qu'un jour, j'aurais assez temps pour aller au bord de la mer. C'est mon rêve, c'est mon choix. Mais là, je devais être à 4h, en tenue et à la gare. Le train ne partait qu'à 10h, mais j'avais de la dispo à résidence. Beaucoup de termes technique mais en gros, je devais rester à attendre en gare, dans le cas où, je doive faire un petit demi tour avant mon train.

Il ne fallait pas que je réveille mon frère, et en aucun cas, je le prévenais que je partais pour revenir demain en fin de soirée. J'en avais rien à faire. Là je pouvais marcher pour aller jusqu'à la gare. Je partis alors, tout en baillant. De toute façon, je n'avais pas faim. J'arrivais enfin à la gare, et je pris mon service. Je partais bien à dix heures et je finissais à quatorze heure à Marseille, pour repartir le lendemain à 6h. Mais en attendant, j'attendais dans une salle et je m'endormis jusqu'à huit heures. Puis je me réveillais et j'allais prendre un petit déjeuner en gare. J'avais hâte de partir, parce que je savais que j'allais encore suivre Bastien, et me briser le coeur. Et puis je voulais prouver à tout le monde que je n'étais pas une mauviette. Je n'avais pas peur des gens, du moins c'est ce que je croyais.

Arthur&Angel❧ Si le train part en retard, ce sera de ta faute.

Cette nuit, j’avais mal dormis. Ce qui faisait qu’à 8h30 j’étais debout et déjà sous le jet d’eau chaude de la douche. Alors que l’eau coulait sur moi, je me mis à penser à Arthur et à son comportement. Je le trouvais distant et bizarre, j’avais la nette impression qu’il me cachait quelque chose et ça, je détestais au plus haut point. C’est donc décidé, je vais allez le voir aujourd’hui. Je savais qu’il bossait comme contrôleur à la gare ce matin, quel train ? Bonne question ! J’ai donc plutôt intérêt à me secouer pour allez le retrouver.

C’est ainsi, que je sortis de ma douche et que j’enfilai un jeans slim foncé suivit d’un débardeur noire, simple et de ma veste. Je mis également des bottines et laissa mes cheveux retombés sur mes épaules. Une fois prête, je pris mon sac et partit en direction de ma voiture afin de grimper dedans et de partir en direction de la gare. J’espérais que son train n’était pas encore parti, car je ne savais pas du tout quand il allait rentrer. Au contraire de son frère, Arthur était plus distant avec moi, me confiait moins de chose. De ce fait, je me sentais dans le devoir de veiller sur lui de loin et de m’assurer qu’il ne lui arrive rien. J’étais très protectrice avec mes deux cousins étant la plus âgée. Puis Arthur était le plus jeune, c’était donc mon job de le surveiller.

Après une dizaines de minutes plus tard, je me garai au parking pour ensuite rapidement entrer à l’intérieur de la gare. Je cherchai un membre du personnel et lui demanda s’il savait où se trouvait Arthur. Ce dernier me répondit qu’il devait sans doute manger quelque part. Je le remercia et me mis à le chercher dans tout les café de la gare, jusqu’à ce que je finis par le trouver enfin. « Hey le cousin ! » Lançais-je avec un grand sourire avant de lui faire la bise et m’installa face à lui. Je n’étais pas prête de me relever s’il ne comptait pas me dire ce qui n’allait pas, quitte à ce qu’il rate son train, rien à faire ! « Alors, quoi de beau ? » Demandais-je quand le serveur arriva pour me demander ce que je voulais prendre, je lui sortis un jus d’orange et un croissant, pour ensuite reporter mon regard sur Arthur.

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Alors que je réfléchissais à tout, principalement à ce que je voulais faire plus tard, je vis ma cousine Angel arriver. J'étais étonné. Dans le sens où je bossais, et que je n'avais pas le temps de parler. Je la laissais arriver et je la regardais, sans rien dire,pas trop éveillé non plus. Me lever à 3h, c'était un peu dur pour un samedi matin. Mais soit, c'était pour le boulot. Je me demandais surtout pourquoi Angel était là, devant moi, ça m'intriguait. Je ne comprenais pas du tout. Et puis de toute façon, je bossais, j'étais pas là pour papoter autour d'un café. En plus ma chef m'attendait pour préparer le train. Mais je sentais bien qu'elle attendait quelque chose de ma part. Je la laissais parler avant d'hausser les épaules et murmurer un vague :

"Rien... je suis assez pressé là..."

Mais je jouais avec mon téléphone, en même temps, fuyant son regard qui pourrait lire ma déception de ne pas être avec Bastien. J'allais demander à ma chef, comment il fallait que je fasse pour être embauché définitivement. Je ne pouvais plus rester vers lui, même dans la même pièce. J'en étais réellement amoureux mais il en avait rien à faire de moi et ça me faisait du mal. Et ça personne ne pouvait le voir ou le comprendre. Et puis je voyais bien, qu'il essayait de me fuir aussi. Mais peu importait, j'en avais rien à faire. Enfin, je me cachais derrière ça. Mais je n'allais pas dire tout ça à ma cousine. Non, j'allais tout garder. J'envoyais un message pour prévenir que je serais légèrement en retard. Je soupirais, regardant Angel, sans rien dire. C'était moi ça, de rester silencieux et j'étais très fort à ce petit jeu là.

Arthur&Angel ❧ Si le train part en retard, ce sera de ta faute.

Une fois arrivée sur place, je fis le tour des cafés de la gare jusqu’à ce que j’aperçoive enfin mon cousin, attablé à une table seule, entrain de me fixer. Enfin arrivé à son niveau, je lui fis la bise et m’installa face à lui tout en commandant un petit déjeuner après lui avoir demandé comme ça allait. Bien sûr, ayant un cousin des plus mystérieux et pas très bavard, Arthur me répondit par une monosyllabe suivit de la fameuse phrase, comme quoi il n’avait pas le temps. Certes, c’était sans doute le cas vu qu’il était contrôleur de train, mais peu m’importe. J’en avais râle la caquette de le voir aussi morose, secret et distant avec moi. A croire que je lui ai fait quelque chose…

Ce dernier ne me regardait même pas, trop plongé dans son téléphone, chose qui m’agaçais fortement. Non mais et puis quoi encore ? Je ne suis pas invisible. C’est ainsi que je passa ma main de son côté tout en me relevant légèrement et pris son gsm des mains avant de le poser près de moi sur la table. « Voilà, ainsi j’aurais toute ton attention » Lançais-je avec un grand sourire avant que le serveur n’arrive avec ma commande et le lui remercia pour ensuite commencer à manger. « Arthur, je suis ta cousine et tu me connais. Tu sais que quand je veux savoir quelque chose, je fais tout pour l’obtenir. Ce n’est pas pour rien que je ferais un bon flic. » Disais-je sur le ton de l’humour avant de continuer. Car après tout, Arthur était très loin d’être bavard. « Donc, à toi de choisir. Tu as deux solutions qui s’imposent devant toi. La première étend que tu reste muet comme une carpe et tu rate ton train et donc t’es coincé avec moi pour la journée, car je ne te lâcherais pas. Et la seconde est que tu as l’intelligence de me dire ce qui ne vas pas, ce qui te tracasse et te rend si morose et distant avec moi et donc, tu pourras prendre ton train. » Finissais-je par dire tout en le regardant après avoir bu une gorgée de mon jus d’orange. « Arthur, tu sais que je m’inquiète pour toi, te voir ainsi…Je n’aime pas ça. » Lançais-je d’une voix douce tout en le regardant tendrement.

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Je voulais absolument partir mais elle avait prit mon téléphone. Je boudais un peu, car ça voulait dire que j'allais être obligé de l'écouter. Je ne voulais pas être en retard, ça me rendait nerveux. J'avais peur de me faire renvoyer et si je perdais ce boulot, je savais pas ce que j'allais faire. Déjà que Bastien en avait rien à faire de moi. Je le voyais bien. Parce que sûrement j'étais pas assez beau, que j'étais trop jeune, qu'il avait quelqu'un d'autre en tête. A cet image, les larmes me montèrent aux yeux. Peut être que je me faisais des films mais il aimait bien quelqu'un d'autre que moi et il fallait que je le découvre. Je reportais mon attention sur ma cousine, et je restais silencieux. Essayant de cacher mes larmes, je me décidais à murmurer :

"Rien, fous moi la paix..."

Les larmes voulaient couler le long de mes joues mais j'essayais de lutter contre. C'était la situation la plus embarrassante à mes yeux. J'essayais de récupérer mon téléphone et j'allais partir. Quoi que.. elle pouvait très bien garder mon téléphone, j'en avais rien à faire. Je me levais, prit mes affaires et je commençais à retourner vers le boulot. Mais j'allais sur le quai, dehors. Je pensais que le froid matinal allait calmer mes larmes, mais au contraire, il développa mes larmes, et je les laissais aller. Peut être que si je fumais ma cigarette, ça me calmerait? Je me mis à fumer alors. Et je réfléchissais à ce qu'elle m'avait dit. Je ne voulais rien dire. Ça ne regardait que moi. Je m'assis sur un banc et j'essuyais mes larmes. Je ne voulais pas me donner en spectacle.

Arthur&Angel ❧ Si le train part en retard, ce sera de ta faute.

J'ai toujours été une personne très curieuse. Je détestais que l'on me cache des choses, surtout venant de mes proches. Mais c'était encore pire quand je les sentais mal dans leur peau, pas bien, malheureux, ne sachant pourquoi. C'était intenable pour moi. C'était donc pour cette raison que j'avais décidé d'employer les grands moyens, quitte à ce qu'il rate son train, j'en parlerais avec sa patronne après. Mais je comptais savoir le fin mot de l'histoire, aujourd'hui.

C'est donc ainsi que je lui confisquai son gsm afin qu'il se concentre sur moi et mes paroles. C'est après quelques minutes, qu'il me demanda de lui foutre la paix, qu'il n'avait rien. Mais je voyais dans son regard que c'était tout le contraire. Je me sentais légèrement blessé qu'il me tienne ainsi à l'écart de sa vie. Pourquoi il ne faisait pas comme Thomas et ne me confiais pas ces problèmes. Je baissai alors légèrement le regard et vis sa main venir attraper le portable que je fis reculer vers moi rapidement avant de lever à nouveau mon regard sur lui. Je le vis alors prendre ses affaires et partie en direction d'un quai. Etant loin d'être une personne abandonnant son objectif, je me levai rapidement et paya le service alors que j'avais à peine touché à mon jus d'orange. Mais mon cousin était prioritaire. J'agrippai son gsm et ma veste pour le suivre. Ayant son téléphone en main, j'étais tenté de regarder à l'intérieur car qui sait, j'allais peut-être y trouver quelque chose. Cependant, je ne pouvais pas le faire, Arthur me le pardonnerait jamais puis c'était violer son intimité.

Une fois sur le quai, je le vis entrain de fumer sa clope. Je n'aimais pas voir son air triste et malheureux. Je m'avançai doucement vers lui et alluma également une cigarette avant de tirer un coup dessus. Je me plaçai à ses côtés sans dire un mot et regarda devant moi tout en tirant sur ma cigarette. « Tu sais, je ne veux pas que tu crois que si je tiens tant à savoir ce que tu as, c'est juste pour satisfaire ma curiosité. Loin de là. Je vois bien que tu es mal et me dire que je ne peux rien faire pout t'aider, me rend dingue. J'ai l'impression d'être indigne comme cousine. » Disais-je en soupirant doucement avant de tourner mon regard vers lui et le vis passer sa main pour effacer ses larmes. Cette vue me déchira le cœur. C'est ainsi, malgré que je risque de me faire repousser, je passai mon bras autour de ses épaules et le serra doucement contre moi. « Je veux que tu saches que je suis là pour toi, que tu peux tout me raconter et que jamais je ne te jugerais. Mais crois-moi, garder tout ça pour toi seul, n'est pas la solution. Car ça te détruira à petit feu…» Lançais-je sincèrement. Je l'avais appris à mes dépends que le silence n'était pas toujours la bonne chose… Loin de là.

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Je la regardais, j'avais envie de rien dire, mais tout ça me tourmentait. J'avais envie de pleurer, j'avais envie de hurler mais je restais calme. Enfin, façon de parler. Je me mis à sangloter encore plus fort qu'avant. Bastien, cet amour impossible. Mon agression de cet été qui me faisait avoir peur pour un rien. Le bac, celui que j'allais abandonner... tout comme mon envie d'être ingénieur. Plus rien ne me faisait envie. Je voulais tranquillement travailler en tant que contrôleur. J'étais contre elle, et c'était à un moment, où je me sentais le plus mal. Il fallait qu'elle voit ça. Non, moi je ne le voulais pas. Je pensais à fuguer. Je n'allais rien dire à personne et j'allais fuir. Pour aller où, pour faire quoi? J'en savais rien, mais pour le moment, j'étais contre ma cousine, en train de sangloter.

Je lançais alors, toujours en sanglotant:

"Je ... je vais arrêter le bac.. le lycée, tout... je ne veux plus jamais y remettre les pieds... Il ne m'aime pas ... il ne m'aimera jamais... "

Bien sûr dis comme ça, ce n'était pas clair. Ni même pour moi. Je soupirais tout en essayant de me calmer. Mais j'avais envie de tout envoyer bouler même mon travail. C'était comme si on voulait faire traverser une grosse aiguille à travers mes poumons, c'était douloureux. Je savais que c'était une crise d'angoisse, j'en avais déjà eu après cet été. J'étais toujours contre ma cousine, ça avait un côté rassurant. Mais je n'étais plus en état de travailler. Je n'étais plus en état de quoi que ce soit, ce matin. Même aujourd'hui.

Arthur&Angel ❧ Si le train part en retard, ce sera de ta faute.

Je l'entendis sangloter plus fort avant d'entendre enfin le son de sa voix. J'écoutai chaque mots qu'il me prononça. Le voir ainsi me rendait dingue, je me sentais tellement inutile ainsi que j'avais l'impression d'être une cousine indigne, ne sachant pas aider son cousin. Mais le fait, qu'il finit par se confier à moi, ne se fuse qu'un petit peu, me fit redonner un peu d'espoir.

C'est alors qu'il me parla d'abord de quitter le lycée, d'abandonné le bac à cause d'un mec qu'il aimait mais pas lui, d'après ce que j'avais compris et dont j'avais un peu tourné les phrase pour légèrement comprendre. Au moins, je savais que c'était un mec le problème majeur. Mais quel mec ? Qui est l'enfoiré de première qui le mit dans cet état, qui brise son petit coeur fragile. Je le serra d'avantage contre moi tout en lui caressant tendrement les cheveux et y déposa quelques baisers pour qu'il sache que je suis là, que je ne le lâcherais pas et qu'il peut se reposer sur moi. Mais j'étais intriguée par ces paroles et je devais en savoir plus. « Arthur...Tu ne peux pas quitter le lycée, t'es mineur de toute façon. Puis, pense à ton rêve de devenir ingénieur. Les peines de coeur, tu en connaîtras d'autres, tu peux me croire. Puis qui est ce garçon ? C'est un mec de ta classe ? Ou d'une autre classe ? » Demandais-je doucement tout en le berçant légèrement dans mes bras pour essayer de le calmer.

Cependant, je jeta un œil sur l'horloge et compris qu'il n'allait pas pouvoir travailler aujourd'hui, je comptais donc rester avec lui toute la journée. Ayant toujours son portable dans ma poche, je le sortis afin de prévenir sa patronne. « Je vais contacter ta patronne, t'es pas en état de bosser. Si tu accepte, je passerais la journée et même la soirée avec toi. On a besoin de se retrouver tout les deux et que tu puisses vider ton sac et te laisser aller. Qu'en dis-tu ? » Proposais-je avec un léger sourire aux lèvres. Mes cousins comptaient énormément pour moi et j'étais capable de tout pour eux.

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Je m'en fichais bien de ne pas avoir le droit. Il n'avait pas le droit de briser mon coeur comme il le faisait. Mais ça, personne ne le comprenait. Pourtant même si je ne faisais que pleurer, en ce moment, et ce depuis cet été, je m'énervais :

"J'en ai rien à foutre d'être mineur.. Personne ne pourra rien me dire... Je vais me casser, je ne verrais plus personne et personne ne me retrouvera...."

C'était dit, c'était lancé, mais je le pensais tellement fort que je voulais partir. C'était même pas partir, c'était fuir, loin très loin. Je regardais ailleurs, perdu dans mes pensées. Tout s'écroulait autour de moi, et je n'arrivais pas à survivre dans ce monde. C'était ça qui tournait en boucle dans ma tête en ce moment. Un sentiment de honte s'installa en moi. J'avais honte de moi. Honte de me dévoiler comme ça à ma cousine. Et honte aussi d'exister. C'était compliqué, tout était assez compliqué dans ma vie. Et je répondis alors :

"Il ne m'aime pas... il ne m'aimera jamais... c'est Bastien, mon professeur de maths, et principal.. comprend moi que je ne veux plus rester.. et personne ne me forcera..."

Sos d'un adolescent en détresse? Pensées noires? Non, enfin je ne pensais pas à en finir. Juste à partir, loin de tout ça. Je restais contre ma cousine, peut être que je retombais un peu en enfance, car me faire bercer par Angel, me calma un peu. Et ce fut un peu plus calme que je répondis d'une voix blanche :

"Je m'en fiche.. je comptais ne jamais revenir de ce train de toute façon..."

Pourquoi je lui disais maintenant? Comme si malgré moi, je voulais m'empêcher de faire cette connerie là. J'ajoutais alors, d'une voix plus faible :

"Fais ce que tu veux... Je ne ferais rien .. je te le promet... "

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