Age : 38 pseudo : Poison Violet a emménagé le : 11/11/2013 nombre de macarons mangés : 123 points : 65
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Sujet: « Sans café, je ne vis pas ♦ LIBRE » Jeu 14 Nov - 14:10
« Sans café, je ne vis pas ♦ Libre »
Je n'étais à Paris que depuis quelques semaines et je commençais à me faire à la vie ici. J'avais eu un peu de mal avec ce décalage climatique. Chez moi, on était encore au printemps, et on commençait à porter des tenues plus légères. Ici, je m'habillais déjà comme en hiver tellement il faisait frais. Non, je n'étais pas fan de ce temps, mais j'allais finir par l'habituer. Après tout, j'étais ici pour quelques années quand même... Ce fut donc vêtue d'un jean, de bottes et d'un pull de mi-saison que je partis me balader un peu. Je n'avais pas cours aujourd'hui et j'avais décidé d'en profiter un peu et de prendre du temps pour moi.
Les Champs Elysées étaient un endroit que j'adorais dans Paris. Je venais souvent ici, à rêver de choses qui feraient peut-être un jour partie de ma vie. Même s'il y avait quelques boutiques dans lesquelles j'allais souvent faire un tour. J'avais de la chance d'avoir des parents aisés qui m'aidaient pour mes études, et un petit boulot supplémentaire qui payait assez bien... Non, je n'avais vraiment pas à me plaindre. Et ce que j'aimais surtout ici, c'était de venir me chercher un café au Starbucks. il y en avait des tas dans Paris mais c'était celui que je préférais. Pas très grand, certes, couvert, renfermé même, mais il avait son charme. C'était juste dommage qu'il y ait aussi peu de tables.
Scrutant les environs à la recherche d'une table libre, je fis une petite moue avant d'aller faire la file. Un caramel macchiatto, de loin l'un de mes préférés. J'aimais ce petit goût sucré mais pas trop. Mon café en main, je jetai une nouvelle fois un œil sur les tables de libre. Mais non, personne... Il y avait bien quelques personnes seules à une table, mais jamais je n'oserais aller vers elle pour leur demander de partager leur table. J'avais beau ne pas être réservée ou timide, je ne me sentais pas encore suffisamment chez moi que pour oser ce genre de chose. Mais peut-être que quelqu'un aurait pitié de moi, qui sait...